Avis sur le joystick Cyborg.V1




30€

Dans la catégorie « Vieux trucs obsolètes », je profite du fait que j’envisage d’acheter prochainement un nouveau joystick pour vous faire part de mon avis sur celui que je possède depuis environ 1 an et demi, le Cyborg.V1.

Je sais que même à l’époque où je l’avais acheté, c’était déjà pas le modèle de joystick le plus récent qu’on puisse trouver dans cette catégorie sur le marché. Je l’ai acheté pour remplacer « d’urgence » mon Logitech Attack 3, qui avait rendu l’âme subitement (probablement à cause de poils de chat qui se sont infiltrés sous le manche – merci Snowie!), et parce que je voulais finir un jeu (H.A.W.X. 2). J’ai donc pris ce que j’avais trouvé pour ce budget dans une célèbre enseigne d’informatique et culture aux couleurs rouges vives, qui n’est hélas plus des nôtres en France.

Comparé à ce fameux Logitech Attack 3 (mon premier joystick, qui me satisfaisait pleinement), le Cyborg.V1 manque cruellement de sensibilité au niveau de son bâton dans les « petits » mouvements: lorsque je déplace le manche par toutes petites pulsions, l’avion ne se déplace pas avant qu’un certain écart avec l’axe vertical ne soit atteint, ce qui influe sur la précision des angles d’attaque et la trajectoire de l’avion dans H.A.W.X. 1 et 2. Et les régalges de sensibilité n’y ont rien changé. Sur ce plan, le Logitech Attack 3 était irréprochable: il répondait au moindre effleurement.

Si les boutons sur le bout du manche du Cyborg sont ergonomiques, je trouve qu’il n’y en a pas assez pour tout ce que je veux faire, encore une fois par rapport au Logitech. Le Cyborg.V1 a 5 boutons sur le bout du manche + le champignon central (qui sert en général à piloter la caméra), une gâchette à l’arrière du manche, et la molette des gaz sur l’arrière de la base. Le Logitech, lui, en a 4 sur le bout du manche, la gâchette à l’arrière de ce dernier, et pas moins de 6 boutons sur sa base, ce qui fait au total 11 boutons! Le Cyborg fait un peu chiche à côté…

Je dirais que le seul avantage du Cyborg.V1 sur le Logitech Attack 3 est le fait que son manche peut se déplacer latéralement sur place (autour de l’axe Z vertical, pour les férus de méca), ce qui est pratique pour piloter les rudders (ailerons de queue, permettant de déplacer l’avion latéralement). Sur le Logitech, l’alternative la plus pratique serait de programmer les deux boutons latéraux du bout du manche pour ce faire, ce qui est satisfaisant.

Je me demande aussi à quoi sert cette LED bleue sur le bout du manche du Cyborg.V1 plus génante qu’utile pour ceux qui aiment dormir dans le noir leur PC allumé… cette LED est tellement puissante qu’elle éclaire toute ma pièce en bleu, ce qui m’oblige à envelopper le manche d’un étui noir opaque pour pouvoir sombrer dans les bras de Morphée! Bon, j’en tiens pas compte dans la note finale, parce que tout le monde n’est pas aussi sensible à ce genre de détail…

Pour ce qui est du design, certes, je trouve le Cyborg.V1 plus joli avec ses angles et son aspect « high tech », alors que le Logitech a une base plate est assez sommaire. Ce dernier offre par contre l’avantage d’avoir un sacré panel de gros boutons (tous programmables dans les jeux, bien sûr).

Bref, le Cyborg.V1 est un beau joystick avec un design un peu cache-misère je trouve. Mon prochain joystick sera probablement le Logitech Extreme 3D Pro S, qui ressemble beaucoup au Attack 3, mais qui est plus récent. Je n’hésiterai pas à vous livrer mes impressions dessus dès que possible. 🙂

Note: 2/5

Avantages
Inconvénients
+ Le design
+ La molette des gaz bien foutue
– Le manque de sensibilité
– Le manque de boutons

Transactions Candy Crush: gare aux bugs de paiement!

Tout le monde a au moins entendu parler de ce jeu social sur Facebook, iOS et Android, dérivé de Bejeweled, qu’est Candy Crush Saga (ou « Casse-bonbon » pour les intimes!).

Vous n’êtes pas non-plus sans savoir que l’éditeur tire son blé des achats in-app, c’est-à-dire des combinaisons supplémentaires, des bonus pour aider au déblocage d’un niveau…etc. facturés en pièces sonnantes et trébuchantes.

Ce que vous ne savez (peut-être) pas (tous), c’est qu’Android a tendance à killer des applications pour faire de la place en mémoire, quand beaucoup de processus/applications sont lancé(e)s en parallèle. Et là où le bât blesse, c’est que ça peut arriver au pire moment (conformément à la Loi de Murphy). Démonstration:

J’ai essayé d’acheter un pack de 5 mouvements supplémentaires pour me sortir d’un niveau difficile (oui oui, je le reconnais et m’en repens!). Sauf que manque de bol, ma carte virtuelle que j’utilise en guise de mode de paiement sur Google Wallet, le service de paiement de Google, aussi utilisé pour les paiements d’apps sur le Play Store, était expirée.

Rien de bien grave, j’ouvre mon navigateur Android préféré, me connecte au site de ma banque, vais chercher mon porte-feuille pour sortir la fameuse carte à codes pour débloquer un nouveau numéro virtuel, et le site m’envoie un mail avec un code de confirmation (la procédure tarabiscottée habituelle). J’ouvre donc mon app Gmail pour récupérer ce fameux code, retourne sur mon navigateur l’y saisir et récupère mon numéro de carte virtuelle.

Ensuite, j’ouvre un autre onglet pour y enregistrer le numéro de carte dans Google Wallet et… retourne enfin sous Candy Crush valider le paiement, en me disant: « Ouf, tant mieux, Android n’a pas encore killé mon niveau en cours puisque le menu de paiement est toujours ouvert! ».

Je valide donc le paiement et… me fait jeter comme un malpropre juste après sur le menu d’accueil de Candy Crush!?
Euh… il n’aurait pas pu le faire avant de valider mon paiement me demande-je?
Et bien vous l’avez deviné, c’est une question oratoire!

Bref, furieux, je me tourne vers l’éditeur. Le seul moyen de le contacter est l’adresse mail indiquée sur la page web de l’application (qui doit sûrement recevoir ce genre de demande 5000 fois par jour me dis-je), et n’ai reçu aucune réponse

Moralité de l’histoire: je vais dorénavant me débrouiller pour finir mes niveaux sans tricher payer! 😀
Parce que non seulement on me fait payer pour un service dont l’utilité est selon moi discutable, mais si en plus c’est pour ne pas me le livrer et pas me rembourser, c’est quand même fort de café!

Test de la Nexus 5 Bumper Case (coque officielle)




~35€
(frais de port inclus)


Après avoir testé (et pas aimé) la coque de Nexus 5 Spiegen Neo Hybrid, j’ai décidé de me laisser tenter par la coque officielle, vendue exclusivement sur le Google Play Store à 29,99€.

Malgré son prix (très) élevé par rapport à ce qui se fait chez la concurrence, je me suis dit que comme il s’agit d’un produit officiel, il fait office de valeur sûre. 😀

Et bien que dire… à part son design et ses fentes pour prises Jack et USB assez vastes pour laisser passer de gros câbles, je ne lui vois aucun autre atout. Pour le prix, je reste franchement sur ma faim.

Il s’agit bien d’une coque et non d’une « housse », elle n’est pas pliable! Insérer le téléphone dedans est d’une difficulté modérée. Je dirais que le plus important est de veiller qu’aucun objet qui puisse rayer le téléphone ne se soit glissé dans la housse avant de l’y insérer.

La pression sur les boutons du téléphone est clairement endurcie: il faut appuyer nettement plus fort! Le bout des ongles peut aider pour le bouton Power, moins pour les boutons de volume… 🙁

Comme mentionné dans de nombreuses vidéos Youtube, la coque permet de poser le Nexus 5 complètement à plat sur une surface. Mais ça ne le rend pas tellement plus pratique à utiliser, parce qu’il est plus glissant, en tout cas sur une surface en bois comme mon bureau dans les photos.

Le dos de cette coque est par ailleurs particulièrement sensible au gras: il suffit de l’effleurer avec un doigt pour y laisser ce qui s’apparente à une tâche de morve séchée qui reflète la lumière!


Pas pu faire mieux pour prendre en photo les tâches sur le dos de la coque…

Heureusement, il y a quand même un petit soulagement: on s’habitue vite à son utilisation, et me balader avec mon Nexus 5 dans sa coque ne m’a pas géné, ni en main, ni dans la poche, malgré ses mensurations et son poids en nette augmentation.

Avec la Spigen, j’avais constamment peur qu’il me glisse des doigts, car les parois de cette coque étaient vraiment très glissantes. Et comme elle est encore plus imposante que la Bumper Case, j’ai clairement eu l’impression qu’il est très facile de laisser le téléphone s’échapper des mains avec!

Comme la Spiegen, la Bumper Case isole l’écran à l’avant de tout contact avec une surface plane, mais à moindre mesure que la Spiegen, dont les bords sont plus épais. A voir comment cette coque résiste aux chocs avec le temps (je ne me livrerai pas à des essais volontaires ^^).


Nexus 5 dans sa Bumper Case à côté d’une Nintendo 3DS XL

Pour conclure cet avis, je dirais que la Bumper Case est une coque design et agréable à se trimbaler, mais ses nombreux défauts ne lui pardonnent pas son prix.

Pour les petits budgets, je conseillerais plutôt la Muzzano à 6,99€ sur Amazon. Je ne l’ai pas testée, mais elle est très prisée des membres du Forum Hardware, et j’avais l’équivalente pour mon Samsung Galaxy S2, que ma mère utilise toujours actuellement: c’est une housse qui n’a rien à envier à sa grande sœur au prix de luxe!

La Bumper Case pour Nexus 5 existe en quatre coloris: Noire, Jaune vif, Rouge vif, et la Grise, qui serait plutôt blanche…

PS: Désolé pour la qualité discutable de mes clichés, mais la luminosité de ma chambre est vraiment mauvaise à cause de ma lampe halogène qui m’a lâché, et qui est provisoirement remplacée par un lampadaire à 5 balles de chez Casto…

Note: 3/5

Avantages
Inconvénients
+ Le design
+ N’est pas gênante en déplacement
– Le dos très salissant
– La résistance des boutons
– Le prix prohibitif