Les drones, cette révolution que la France interdit pour rien…

En passant

En France, si on est doués pour quelque chose, c’est bien pour nager à contre-courant de l’évolution de notre espèce nos technologies.

Meilleur exemple en date: les drones. Ces bestioles en plastique et polystyrène, souvent équipés d’une caméra, qui survolent tout ce qu’ils peuvent pour nous filmer de là-haut, d’un angle et d’une qualité toute aussi impressionants qu’un camera man en hélicoptère, tant ce jouet a évolué depuis son apparition sur le marché public.

Hier, j’ai assisté au mariage d’une cousine au Liban. Un drone survolait de très près les tables des invités et le dance floor. Pour le plus grand enthousiasme des invités, qui se réjouissaient de son approche et lui faisent des signes les mains en l’air! Je peux vous dire que personne ne s’est plaint de sa présence, bien au contraire.

Pourtant en France, un même usage aurait fait scandale: « Comment peut-on oser faire voler un engin aussi dangereux au dessus de nos têtes? » / « S’il tombe sur la tête de quelqu’un, on peut le tuer ».

A cette question, j’ai envie de vous répondre très franchement: « ON S’EN FOUT! »

La voiture est dangereuse: on peut faire un accident mortel.
La moto est dangereuse: on peut faire un accident encore plus mortel.
Le foot est dangereux: on peut faire une crise cardiaque et crever en plein match.
L’essence est dangereuse: on peut s’enflammer s’il y a une étincelle à proximité.
La baignoire est dangereuse: on peut glisser et se casser la gueule.

Vous en voulez d’autres? J’en ai plein!

Doit-on interdire tous les objets cités ci-dessus? On fait très bien avec malgré les risques que ces technologies engendrent. Et pourtant, avec les drones, les risques sont bien moindres: imaginez le pourcentage de chance qu’un objet aussi léger blesse quelqu’un. Et encore… imaginez le pourcentage de chance qu’il tombe sur la tête de quelqu’un. Vous voulez la réponse? 0,0000001% mon général.

D’autres diront que les drones portent atteinte au droit à l’image et à la vie privée des gens (du blabla cognitif en somme).

Oui mais… ça ne change rien au voisin qui vous espionne depuis sa fenêtre avec ses jumelles ou son téléscope, et ça existe depuis des lustres.

Autant vous dire que c’est à vous de vous en prémunir: achetez des rideaux. Et si on vous mate dans la rue, qu’est-ce que ça peut bien vous foutre?

Bref, tout ça pour dire:

– Interdire les drones ne sert à rien, et l’humanité ne tire, selon moi, aucun bénéfice de cette interdiction.
– Les drones ont tellement d’usages qui peuvent être pratiques. Interdire les drones va à l’encontre de l’évolution technologique de l’humanité (et c’est TRES dommage)
– Merci la DGAC

Et pour ceux qui sont convaincus du contraire, sachez qu’il existera bientôt des munitions spéciales contre les drones (toutes aussi interdites en France…). 😀

Règlementation française sur les drones: http://www.developpement-durable.gouv.fr/Drones-civils-loisir-aeromodelisme

Et vous, quel est votre avis sur la question?

A Charles De Gaulle, Air France pèse scrupuleusement les bagages à main (et ça commence à me gaver !)

Carton rouge pour Air France ! Après avoir été mouvementée par diverses grèves de son personnel ces derniers temps, la compagnie française aurait bien besoin de redorer son blason, et de regagner la confiance de ses voyageurs.

Qu’à cela ne tienne… la société semble aller à contresens de ce qu’il faut pour fidéliser ses clients.

Après avoir immobilisé le Terminal 2E de l’aéroport CDG, dont elle fait désormais usage exclusif, la compagnie semble de plus en plus encourager ses passagers à s’enregistrer en ligne. Jusque-là, tout va bien, malgré le bénéfice quasi nul de cette procédure (hormis le fait de pouvoir choisir sa place dans l’avion si on s’y prend plusieurs mois à l’avance).

Sauf que maintenant, Air France propose à ses passagers des bornes à l’aéroport pour effectuer soi-même le check-in de son bagage en soute, avec pour objectif d’abattre les queues.

Si l’intention est louable, dans la pratique, ces bornes, très mal conçues et extrêmement boguées, provoquent chez les voyageurs énomément plus de frustration que de gain de temps. Au point où, exaspérés, ils finissent quand même tardivement par se rabattre sur les queues pour enregistrer leur bagage comme au bon vieux temps, au risque de rater leur avion (expérimenté 2 fois à l’aéroport).

Pour commencer, je recommande donc aux passagers de ne pas utiliser ces bornes, et de faire la queue comme tout le monde, en arrivant évidemment bien à l’avance à l’aéroport (dans l’idéal, 2h30 à 3h d’avance en haute saison ne sont pas surperflues).

Et comme si cela ne suffisait pas, sachez que maintenant (peut-être que ça remonte, mais en tout cas moi je l’ai découvert maintenant), Air France pèse scrupuleusement les bagages à main !

Normalement, en classe Economy (la seule que le commun des mortels peut se payer), on a droit à 1 bagage à main et un accessoire (càd un appareil photo autour du cou ou un sac prévu pour un PC portable). Le total des bagages à main ne doit pas excéder 12 Kg.

Dans la pratique, jusqu’à maintenant, Air France laissait parfaitement passer un sac en plus (dans mon cas, je me trimballe souvent un sac en carton ou en plastique contenant un cadeau ou une cafetière, par exemple) et ne pesait pas les bagages à main. D’ailleurs, je ne connais aucune compagnie aérienne concurrente qui ne le fait.

Désormais, juste avant les contrôles de sécurité (ceux qui vous mettent à poil), je suis tombé sur un agent de la taille d’un gorille, qui m’a demandé d’empiler mon bagage à main, mon sac à dos et ma cafetière sur une des fameuses bornes à cage qui pèsent et évaluent les dimensions des bagages à main.

J’ai eu un résultat de 17.2 Kg. J’imagine bien un gars se battre avec cet agent pour ne pas payer plusieurs centaines d’euros d’excès de bagages, avec une queue derrière longue comme un terrain de foot et des passagers pressés de rejoindre le terminal ! Bref, pour la faire courte, je trouve cela inadmissible !

En ce qui me concerne, j’ai pu faire un pied de nez à Air France, car ce jour-là la compagnie m’avait upgradé en business à cause d’un problème d’overbooking. Ce qui m’autorise à me trimballer jusqu’à… 18 Kg de bagages à main !

Merci Air France, mais tel est pris qui croyait prendre !

Google Nexus 6 : tellement grand qu’il (se) déboite !

Comme tout geek qui se respecte, j’ai craqué pour un deal sur le nouveau smartphone flagship de Google, le Nexus 6, à retirer en magasin à perpète Aulnay chez Darty.

Actuellement possesseur d’un Nexus 5 dont je suis exceptionnellement satisfait, j’ai tout de même souhaité franchir le pas pour un modèle quasi-équivalent, mais avec un appareil photo qui marche (vu les problèmes trop importants de mise au point et la qualité exécrable des photos en basse luminosité).

Il faut l’avouer, le Nexus 6 est une belle bête, jugez par vous-même (à côté de mon Nexus 5 actuel) :

Quelle ne fût ma surprise au déballage de m’apercevoir que la coque arrière est à moitié arrachée de son socle

D’après les commentaires des dealers, le problème serait connu (merci à Toupourmagueule du site Dealabs pour l’info) : http://www.ubergizmo.com/2015/01/users-reporting-nexus-6-battery-cover-separating-from-phone/

Ni une ni deux, je retourne de ce pas chez Darty pour me le faire échanger. Les deux magasins (La Défense et Aulnay) me prétextent une « exclusivité Internet » pour me refuser l’échange, et ne me proposent qu’un remboursement, ce que je trouve dommage, car le prix en magasin est de loin plus élevé (520€ contre 394) et en rupture de stock partout.

Évidemment, j’ai refusé. Je vais toutefois me rapprocher à nouveau de Darty pour voir si je peux le renvoyer au constructeur pour réparation. A défaut, j’accepterai le remboursement. Car l’autre prétexte, c’est qu’il est… trop grand !

Et vous, avez-vous déjà connu une mésaventure similaire au déballage de votre nouveau bijou ? 🙂