[Covid-19] Grandes enseignes et sites de Drive : l’inefficacité française dans toute sa splendeur !

S’il y a une chose sur laquelle j’aime bien cracher dans la vie, c’est bien le manque de sens du service des français. Vous savez, cette attitude « Je n’ai pas de solution. »« Je m’excuse du problème. » ou encore « Oui je vous comprends, mais c’est comme ça. ».

En effet, là où dans tous les autres pays on se plierait en quatre pour vous aider, ou pour trouver un contournement, y a que chez nous qu’on se contente de faire le constat admiratif de l’existence du problème, avant de vous envoyer gentiment paître en mode « ce n’est pas mon problème ». Attitude déjà dénoncée dans mon fameux article sur le bon et le mauvais de la France, voici une énième actualité qui l’illustre parfaitement.

Les grandes surfaces dans la panade

A moins que vous ne viviez confiné comme un ermite, vous n’êtes pas sans savoir que depuis le 17 mars, la France oblige ses citoyens à se confiner comme des moines, pour enrayer l’épidémie de rhume grippe pneumonie virale au Covid-19.

Ces mesures de plus en plus strictes ont forcément poussé les français à adapter leur mode de vie ; bien évidemment, dans leur grande « mouton de panurgie » habituelle, en prévision d’un confinement à durée indéterminée, ils ont pris d’assault les grandes surfaces, les dévalisant en denrées alimentaires et autres PQ.

A ce stade, je ne me plains pas de grand chose. Ce dont je me plains, c’est surtout la très mauvaise réaction (ou devrais-je dire non-réaction) de ces grandes enseignes.

Le 16 mars au soir, je me rends au Super U de La Chapelle Sur Erdre, une commune voisine de Nantes, où, après avoir observé le mouvement de panique pendant quelques jours, je décide finalement de m’empresser faire quelques courses avant le confinement du lendemain.

Alors que le ministre Bruno Le Maire avait annoncé la veille qu’il n’y avait « aucun risque de pénurie [de stocks alimentaires] », je n’ai pu que constater à l’inverse que les rayons étaient vides… du jamais vu !

Et pour cause : au lieu de mettre en place un dispositif exceptionnel pour ravitailler les étagères depuis les entrepôts en temps réel, le magasin s’est au contraire contenté de fermer ses portes prématurément, à 18h30 au lieu de 20h, sans la moindre justification. Je m’en foutisme absolu !

Green Face Of Death

Heureusement, en France, on a une solution miracle, à laquelle personne n’a pensé ! Du moins, c’est ce que je pensais…

Les sites de Drive, autrement dit, des sites web de grandes enseignes sur lesquels on peut faire ses courses et se faire livrer à domicile (ou aller récupérer ses courses avec sa voiture comme au Drive Thru du McDo), se sont très vite retrouvés surmenés eux aussi !

Sur le site de Carrefour, alias Ooshop, il est simplement impossible de choisir un magasin dans la barre de gauche, une fois qu’on a saisi son adresse, ce quel que soit le magasin choisi, même si on est prêt à faire des dizaines de kilomètres :

D’ailleurs, je me demande pourquoi Carrefour y propose les petits Markets merdiques (de petits magasins avec peu de choix), et pas les gros calibres comme le Carrefour Belle-Épine, un immense hypermarché, impossible à trouver dans la liste, quitte à y faire le déplacement pour retirer sa commande en Drive !

Sur Chronodrive, pareil, le site se contente en permanence d’afficher Pas de créneaux disponibles au moment de valider sa commande et sur la page principale :

Le site Houra.fr, pendant web des enseignes Cora, lui, fortement ralenti par l’affluence, bogué (il arrive que des produits ne tombent pas dans le panier), et qui, au passage, me paraît quand même bien onéreux par rapport à la concurrence, a trouvé une stratégie qui semble de prime abord un peu meilleure : on peut librement remplir son panier (pourvu qu’on y trouve quelque chose, car à défaut de stocks, le site ne permet pas de mettre quand même le produit dans le panier), et au moment de passer la commande, le calendrier des créneaux s’affiche, même complet : 

Seul souci : le calendrier ne va pas indéfiniment dans le futur, ce qui aurait été pratique pour saisir le premier créneau disponible, même à très long terme ! On y était presque…

Enfin, sur le site d’Auchan, c’est au moment de valider la commande qu’on tombe sur cet écran très ennuyeux :

Green Face of Death d’Auchan.fr

Je me résigne donc à contacter le service client d’Auchan.fr, leur expliquant gentiment que mes parents, à la santé fragile, ne peuvent pas prendre le risque de faire le déplacement, et que dans un contexte comme le nôtre, j’ai besoin d’une solution pour pouvoir passer commande. Comme à ma grande attente, je me fais balader de numéro de téléphone en numéro, avec les classiques « Prenez votre mal en patience et réessayez, je ne peux rien faire, je n’ai pas accès. ». En un mot : inadmissible.

Le seul moyen de trouver un créneau est donc de rafraîchir cette page du Green Face of Death, jusqu’à ce qu’un créneau daigne se libérer. Et ça reste à ce jour le moyen le plus fiable de pouvoir s’alimenter dans ce pays !

Car en effet, la sévérité croissante des mesures de confinement, désormais étendue à n’autoriser qu’une sortie dans un rayon de 1 Km autour du domicile, ce qui est irréaliste puisque de nombreux foyers ne possèdent pas de supermarché dans ce rayon (!), oblige désormais l’emploi de ces sites… ce qui ne risque pas d’aller dans le sens d’améliorer leur situation !

A côté, entre nos interdictions désormais absurdes, nos petites épiceries qui surtaxent librement leurs produits – comme l’épicier de ma rue qui facture 5,80 € sa boite de thon et espère la vendre ainsi -, les petits supermarchés qui ferment, et les grands supermarchés qui travaillent sur des amplitudes horaires réduites et qui limitent le nombre de personnes dans le magasin pour limiter la propagation de l’épidémie, force est de constater qu’il est difficile de s’alimenter en France en 2020 ! Et dire qu’on se croyait être un pays développé…

Franprix de ma ville, fermé

 Des rayons entiers d’un supermarché dévalisés, et personne pour les ravitailler, en pleine crise alimentaire

Alors voilà, « râler c’est facile si c’est pour ne pas proposer de solution » me direz-vous. Moi président de la république / CEO d’hypermarché, voici les solutions que j’aurais mises en place devant l’urgence : 

  • Toute enseigne de distribution alimentaire a l’obligation de rester ouverte 24h/24 7j/7 jusqu’à la fin du confinement. Cela permettrait d’étaler les horaires de visite, réduirait l’affluence, donnerait plus de temps aux enseignes pour ravitailler leurs étagères depuis leurs entrepôts, et réduirait aussi les risques de propagation du virus grâce à la diminution du croisement de gens. Pour remplir ces obligations, les enseignes auront l’obligation d’avoir une équipe de jour et une équipe de nuit. Les conditions de travail des équipes de nuit seront discutées dans un second temps.
  • Les sites de Drive doivent être réadaptés dans l’urgence pour prendre toutes les commandes. Plusieurs solutions sont possibles : 
        1. Afficher un calendrier infini ; les clients se débrouillent pour choisir le créneau qu’ils veulent, quitte à en choisir un dans 40 jours. Néanmoins, en cas d’étalement trop important, des mesures seront prises pour que les créneaux soient disponibles 24h/24 7j/7, quitte à faire intervenir l’armée faute d’effectifs suffisants (après tout, s’alimenter est un besoin vital, et des vies sont en jeu !).
        2. Ne pas proposer de créneau et s’organiser à froid ; rappeler les clients par téléphone un à un pour convenir d’un créneau
  • Comme il s’écoule plusieurs jours, voire semaines entre le passage de la commande et sa livraison, le marchand a le temps de ravitailler les produits manquants ; il doit donc tous les accepter dans le panier (pas de produit affiché en épuisement de stocks).
       1. Pour si le jour de la livraison le produit n’est vraiment pas disponible, le client a la possibilité de cocher une case autorisant le marchand à substituer le produit par un produit similaire (dans une marge d’écart de prix de 10 %, par exemple). Si le client ne coche pas la case, à ce moment-là, il sera informé de l’indisponibilité du produit le jour de la commande et sera remboursé du produit.
       2. Autre solution : l’enseigne peut proposer au client de décaler la livraison de quelques jours, le temps de recevoir les produits de sa commande qui sont manquants (peut-être moins pratique à mettre en place en cette période, mais bon).

Voilà quelques solutions, radicales mais efficaces à l’anglo-saxonne ! Moralité de l’histoire ? Lorsqu’on constate un problème, on propose des solutions ! Mais bon, on est tellement fainéants dans ce pays, que ce n’est pas demain la veille qu’on aura cette mentalité-là… et à défaut de mourir du Coronavirus, tel que c’est parti, de nombreux français vont mourir de faim !

Et vous ? Quelles solutions auriez-vous proposé ?

Cet article est paru en premier sur Chartouni.fr

 

 

Tutoriel : Faire un downgrade / rétrograder le firmware du casque Bose QC35 [Valable en Mars 2020]

Nombreux sont les possesseurs du célèbre casque Bose QC35 (ou son successeur la version II) qui se plaignent que les versions des firmwares les plus récentes atténuent l’ANC (Active Noise Cancellation).

S’il fût autrefois possible officiellement de rétrograder les versions du firmware du casque pour faire marche arrière sur la mise à jour nuisible, Bose n’a rien jugé de faire mieux que d’ôter cette possibilité à ses clients, juste histoire d’être bien chiant (la société se défend de manière assez évasive avec le fait que la proposition de firmwares anciens n’est plus une tradition et n’est plus en phase avec les besoins du marché, d’après ce que j’ai pu lire de mémoire sur Reddit, au détriment des nombreux clients mécontents).

Par la suite, de nombreux tutoriels (comme celui-ci) sur ledit Reddit ont proposé des versions « tweakées » de l’outil de mise à jour, permettant de contourner cette restriction, mais Bose qui guette, a colmaté des failles, rendant ces outils inutilisables.

Qu’à cela ne tienne, à force de recherches, j’ai réussi à trouver le seul tuto qui permette encore de le faire à l’heure où j’écris ces lignes (mars 2020).

Le voici traduit en français par mes soins :

Important : Cette opération n’est pas sans risques, rappelant que le firmware est le composant logiciel le plus bas niveau de votre appareil, qui permet de piloter ses fonctions vitales. Mal effectuée, elle peut endommager votre appareil de manière irréversible et même le bricker (càd qu’il ne s’allumera plus jamais). Je ne vous conseille de suivre ce tutoriel que si vous avez déjà effectué des flashs de firmware et que vous savez ce que vous faites. Quoi qu’il en soit, vous effectuez ces étapes à vos propres risques et périls et à votre unique responsabilité. Le blog Chartouni.fr et moi-même nous dégageons de toute responsabilité quant aux conséquences de ces manipulations sur votre appareil, quelles qu’elles soient.

  1. Installez la version officielle de Bose Updater ici (Note: à l’heure où j’écris ce tuto, la version actuelle est 6.0.0.4454. Il est probable que les versions ultérieures aient été colmatées par Bose)

  2. Lancez l’outil depuis le site btu.bose.com
  3. Branchez votre casque. L’écran suivant devrait apparaître :
    A ce stade, si vous faites les touches clavier d’affilée A, D, V, flèche haut et flèche bas, vous ne devriez obtenir qu’un bouton « System Information », qui permet de voir des messages d’erreurs du casque (et qui ne sert à rien).

    Dans d’autres cas, vous aurez le panneau de mise à jour recherché, mais sans les versions antérieures du firmware qui s’affichent dans la liste.

    C’est précisément ce qu’on va chercher à rétablir. Débranchez le casque, mais ne fermez pas la page du navigateur.

  4. Rendez-vous sur le repository GitHub du projet.

  5. Sur la page, cliquez sur ced comme indiqué ci-dessous.
  6. Cliquez sur Clone or Download puis Download ZIP.
  7. Une fois le ZIP téléchargé, décompressez-le dans un dossier sur le bureau de Windows.

  8. Fermez l’application Bose Updater depuis la barre des tâches, puis allez dans C:/Program Files (x86) et supprimez le dossier Bose Updater.

  9. La racine du dossier ced-master téléchargé contient un setup BoseUpdaterInstaller_6.0.0.4388.exe. Installez-le. Il va recréer le dossier supprimé. Si le logiciel s’est lancé, fermez-le dans la barre des tâches.

  10. Remplacez le fichier C:/Program Files (x86)/BOSEUPDATER.exe par celui du même nom qui est à la racine du dossier ced-master. Il s’agit d’une version tweakée du .exe, qui va piocher les firmwares dans GitHub.

  11. Double-cliquez sur le fichier BOSEUPDATER.EXE qui a remplacé le précédent et retournez sur la page du navigateur qui était restée ouverte. Branchez le casque.

  12. Dans l’URL du navigateur : https://btu.bose.com/?p=-1#section=xxx, remplacez xxx par start. Cela va relancer l’assistant en court-circuitant l’alerte que votre logiciel est obsolète.

  13. A ce stade, il se peut que l’outil coince ou ne réagisse pas. Répétez l’étape 12 autant de fois que nécessaire, en vous faisant aider du bouton F5 s’il s’impose.

  14. Lorsque l’outil détecte le casque, s’il n’affiche pas le panneau de mise à jour du firmware, refaites la combinaison A puis D puis V puis flèche Haut puis flèche Bas.

  15. Si tout s’est bien passé, vous devriez voir apparaître les version antérieures à votre version actuelle du firmware dans la liste déroulante.
  16. Choisissez la version que vous voulez, et cliquez sur Update Now. Bien sûr, vous le savez déjà, mais n’interrompez surtout pas ce processus sans qu’il n’aille jusqu’au bout !

A priori, ce processus fonctionne aussi avec le casque QC35 II mais je n’ai pas essayé (même procédure).

Je crédite le Youtubeur Martin H pour sa belle trouvaille, qui a été copieusement remercié pour ce tuto, dont l’original en vidéo est ci-dessous :

 

Avis sur les enceintes Ultimate Ears Wonderboom

L’Ultimate Ears Wonderboom est une enceinte Bluetooth d’une marque qui a su creuser sa réputation sur le marché déjà bien concurrentiel des enceintes Bluetooth.

Les enceintes UE étant réputées pour leurs basses profondes et leur puissance, je confirme que sur ces points-là, l’enceinte tient bien ses promesses.

Fan de Power Metal et de Rock, et bien que je ne sois pas mélomane, comme je le laisse souvent entendre sur ce blog, je peux en tout cas percevoir certaines notes que je ne perçois habituellement pas avec d’autres équipements, y compris mon excellent casque Bose QC35.

J’utilise surtout cette enceinte pour écouter de la musique ou la radio sous la douche.

L’étanchéité fait ses preuves, dans le sens où même éclaboussée au savon, cette enceinte résiste bien.

Côté autonomie, rien à signaler, avec une utilisation occasionnelle, l’enceinte tient pas moins d’un mois ! Elle met cependant pas mal de temps à se recharger, au moins une demie-journée, même si je n’ai pas forcément de mesure précise.

Côté regrets, on trouve souvent sur Internet des photos de cette enceinte flottant sur une piscine, et des slogans la vantant comme l’enceinte des vacances (à la plage, je suppose).

Si je pense que cette enceinte n’aurait pas de mal à résister au sable, dans l’eau, c’est une autre histoire : une fois plongée, on n’entend plus le son, mais un bruit étouffé, ou, sur le long terme, des crachottements…

C’est en fait sous l’eau que l’enceinte demeure alors audible, à condition de bien s’en rapprocher. Pas très utile, pour le coup…

De plus, à noter que la notice déconseille son utilisation plongée dans de l’eau salée. On comprend pourquoi, le sel étant agressif pour les circuits, même si je pense qu’il faudrait en faire un usage prolongé pour qu’il y ait un vrai risque (pas testé). Edit: j’ai confondu avec la notice de mon baladeur MP3 étanche Sony. 🙂 

Point noir de cette enceinte ? L’appairage Bluetooth très capricieux ; normalement, l’appareil « se souvient » des appareils auxquels il est appairé et s’y reconnecte à l’allumage.

En pratique, à moins que je ne possède un échantillon défectueux, cela ne se déroule pas toujours pour le meilleur ; avec la mienne, il faut que je colle le téléphone à l’enceinte pour qu’elle se connecte (ou qu’elle le détecte si je recommence l’appairage de zéro), et souvent, dès que je les éloigne, la connexion flanche.

A noter que j’ai moins rencontré ce problème en extérieur, ce qui semble indiquer que le capteur de cette enceinte est trop sensible aux interférences qui peuvent exister au sein d’un immeuble…

En effet, je possède une autre enceinte, la JBL Go, qui, elle, pourtant meilleur marché, est beaucoup plus costaud à ce niveau.

Au final, cette enceinte UE Wonderboom est un gadget appréciable, mais qui ne semble pas tenir toutes ses promesses commerciales, et qui jouit d’un défaut rébarbatif au niveau de son capteur Bluetooth, ce qui fait grincer les dents au vu du prix…

Avantages
Inconvénients
+ La qualité du son (au moins pour un non mélomane)
+ Les basses puissantes
+ La puissance sonore
+ L’étanchéité
+ L’autonomie
– Le fonctionnement en piscine à l’intérêt discutable…
– L’appairage Bluetooth catastrophique !
– Le poids élevé (430g)