Baladeur MP3 pour piscine Sony NWZ-W273



~65€

Nous sommes en août et ça sent les vacances! Les météorologistes ne l’avaient pas vue venir cet été, mais la chaleur torride du soleil estival cuisant se fait bel et bien sentir. 😉

Alors c’est décidé, vous partez faire trempette en club de vacances, pour vous rafraîchir les idées (désolé d’avance pour ceux qui partent à la montagne, mais moi j’ai horreur de ça, l’été, je veux avant tout me BAIGNER, mais ce n’est pas le débat du jour!).

Pour ceux qui de sucroît aiment le sport, vous allez certainement avoir l’occasion de vous faire de bonnes longueur en piscine, ce qui peut vite devenir ennuyeux. Alors, que diriez-vous d’un peu de musique?

C’est ce que permet ce baladeur MP3 Sony NWZ-W273, dont l’étanchéité est quand même chère facturée par le fabricant nippon. Si ce modèle se trouve actuellement autour de 65€ sur Internet, il valait encore 80€ quand je l’ai acheté en enseigne en mai, et je ne vous cache pas que le prix m’a fait longuement réfléchir avant d’en faire l’acquisition.



Le baladeur est livré avec les notices, un socle chargeur, des embouts de plusieurs tailles, et un cordon en caoutchouc dont j’ignore encore l’utilité…

Ce qui par contre m’a poussé à prendre ce modèle par rapport aux baladeurs concurrents, c’est le fait qu’il n’y ait pas d’oreillettes filaires. En effet, ce que fait habituellement la concurrence en la matière est un baladeur qui se clipse au maillot de bain, avec des oreillettes filaires classiques. Or, comme je trouve toujours le moyen de me les arracher des oreilles en m’agitant un peu, j’ai été ravi par la solution tour-de-cou de Sony. Tour-de-cou, oui, mais par l’avant… :O

En effet, le cordon en caoutchouc et la forme de l’appareil laissent perplexe quand à la façon de l’enfiler… je pensais au début qu’il devait contourner la tête par l’arrière, mais l’eau s’infiltrait très vite et à coup sûr dans les oreillettes, alors j’ai fini par comprendre qu’il devait s’enfiler autour du menton, puis remonter au dessus des oreilles, pour enfin l’enfoncer dans ses orifices (pas de confusion sur le mot « orifices », svp).



Puisqu’on parle d’eau qui s’infiltre, sachez que conformément à ce que dit la notice, lorsque l’eau infiltre l’oreille et donc l’oreillette du baladeur, elle étouffe quasi-complètement le son de l’oreillette « noyée », même avec le volume à fond. La notice dit qu’il faut alors retirer le baladeur de ses oreilles, orienter les oreillettes vers le bas et tapoter le poignet de la main qui tient le baladeur sur l’avant-bras de l’autre main (voyez un peu? 😉 ). Elle précise également que si cela ne suffit pas (en réalité cela ne marche jamais d’après mes essais, même si on retire les embouts en caoutchouc des oreillettes), il faut alors faire la même manipulation en retirant les embouts et en les séchant avec une serviette au fur et à mesure que l’eau coule des conduits. Cela oblige à sortir de la piscine, ou alors d’avoir une serviette sèche au bord de celle-ci. Pas pratique!

Les embouts des oreillettes sont interchangeables, et quatre tailles sont disponibles dans l’emballage. Il faut toutes les essayer pour trouver celles à la taille des orifices de ses oreilles (la notice précise que les embouts de chaque côté ne doivent pas nécessairement avoir la même taille), afin de limiter le risque d’infiltration d’eau. Difficile pour un collègue nageur, d’en profiter, donc.

Pour m’en être servi une quinzaine de fois, j’ai constaté qu’après penser avoir mis les meilleures oreillettes et avoir bien enfoncé le baladeur dans mes oreilles, l’eau s’infiltre en général dans la première oreillette au bout de 20 à 30 minutes de nage. Un résultat que je juge correct. Si les deux conditions ci-dessus sont bien respectées, la deuxième oreillette survit aux infiltrations d’eau assez longtemps pour percevoir un son assez puissant.

Parmi les boutons de ce baladeur, on compte bien sûr le bouton power à l’arrière de l’oreillette droite, un interrupteur pour verrouiller le bouton « Power » (pour ne pas éteindre le baladeur en cliquant par mégarde) juste à côté de ce dernier, ainsi que les commandes Précédent/Suivant et le bouton Play/Pause sur le côté de la même oreillette. Il y a également une petite fente avec un bouton Reset. Sur l’oreillette gauche, on trouve des boutons de volume sur le côté, ainsi qu’un bouton Playlist/Shuffle, pour lire les morceaux par dossiers dans lesquels ils sont répartis sur l’espace de stockage (équivalent aux playlists), ou aléatoirement.

La maniabilité des boutons est somme toute correcte, à condition de retenir leurs emplacements. Seuls les appuis sur les boutons Play/Pause et Playlist/Shuffle peuvent doivent se faire délicatement, de sorte à ne pas faire bouger l’appareil dans l’oreille, ce qui peut faire rentrer de l’eau.

Ce baladeur est livré avec un socle chargeur design et innovant: l’appareil se clipse dessus de part et d’autre de la pièce centrale, en faisant glisser les oreillettes de l’extérieur vers l’intérieur. Ce socle se connecte au PC en USB (le câble n’est pas amovible), ce qui permet d’exploiter l’espace de stockage de l’appareil, une fois reconnu tout seul par Windows.



D’après des infos récoltées sur le net, il reconnaîtrait les formats MP3, WMA et AAC. Pour ma part, adepte du MP3 pour son universalité, je ne l’ai essayé qu’avec ce format, et n’ai eu aucun problème.

J’ai franchement une vague idée de l’autonomie, mais je pense qu’elle se situe autour des 6 à 8h, ce qui me paraît correct.

Le baladeur de Sony se dit étanche jusqu’à 2 mètres, chose que je confirme, sous réserve qu’il soit bien enfoncé dans les oreilles, et utilisé avec les meilleurs embouts.

Au final, je trouve que ce Sony n’a véritablement que trois gros défauts, à commencer par sa capacité de stockage misérable de 4 Go. Pour ce prix, en 2013, c’est impardonnable, même si les « mauvaises langues » diront que pour stocker de la musique, c’est largement suffisant. Les audiophiles à la médiathèque de 50 Go passeront donc leur chemin.

Ensuite, Sony déconseille l’utilisation de ce baladeur dans l’eau salée. C’est cuit pour la mer, donc.

Enfin, et c’est le principal point noir de cet appareil: la difficulté à l’utiliser après infiltration de l’eau dans les oreillettes. En effet, comme je l’ai mentionné plus haut, il faut vraiment bien enfoncer le baladeur dans ses oreilles pour éviter que cela n’arrive, et bien choisir ses embouts. Ce qui rend déjà son utilisation à la longue douloureuse (sic!). Mais surtout, si l’eau parvient tout de même à s’infiltrer dans l’une des oreilles, on ne perçoit quasiment plus aucun son, et il est absolument galère de faire machine arrière. De quoi transformer votre moment de détente en véritable cauchemar!

Une astuce que je pourrais vous donner le cas échéant, serait de plonger bien bas dans la piscine et de remonter en flèche à la surface. La différence de pression suffit parfois à déboucher les oreillettes, mais ce n’est pas toujours le cas. Autre astuce: n’oubliez pas de le rincer du chlore sous une douche après être sorti de la piscine!

Au final, ce baladeur Sony satisfera les nageurs fréquents qui veulent introduire un peu de musique dans leurs longueurs, mais je trouve que Sony facture cher l’étanchéité de ce baladeur. A ce prix-là, j’aurais au moins espéré un tuner FM…

Le Sony NWZ-273 existe en trois couleurs: bleu clair, noir et blanc.

Note: 3/5

Avantages
Inconvénients
+ Le concept de baladeur étanche en « une pièce »
+ La qualité du son
+ Le chargeur design
+ Les embouts de différentes tailles fournis
– La capacité mémoire limitée
– La difficulté à déboucher les oreillettes noyées
– L’absence de tuner FM
– Le rapport qualité/prix

Wiko Cink King: le roi des smartphones?



~200€

Mesdames et messieurs, ceci est une révolution. Oui, une vraie. Si je vous posais la question aujourd’hui « Quel est selon vous le meilleur smartphone du monde? », je serais quasiment sûr du résultat: les fans de la marque à la pomme me répondraient non sans fierté « l’iPhone 5 », et les fans d’Android penseraient presque sûrement au tout nouveau Galaxy S4 de Samsung.

Pourtant, chacun de ces deux smartphones coûte littéralement la peau des fesses: comptez 600€ en moyenne pour l’un ou l’autre de ces appareils haut de gamme. Une bagatelle! D’où ma réponse personnelle innovante à cette question « Le Wiko Cink King », avant de me voir rétorquer le sempiternel « Le QUOI? ». 😉

Qu’est-ce que le Wiko Cink King? Physiquement, c’est un smartphone sous Android avec un écran de 5 pouces, au design très inspiré de celui du Galaxy S3, conçu par la société marseillaise (et oui, française, s’il vous plaît!) Wiko. Ne vous y méprenez pas, ce n’est un « Made In France », le smartphone étant toutefois fabriqué en Chine comme la grande majorité des smartphones.

Psychiquement, et la vraie innovation est là, c’est la preuve par excellence que le prix des deux premiers smartphones mentionnés dans cet article est, du moins aujourd’hui, largement injustifié! Et pour cause: pour à peine le tiers du prix, Wiko propose un produit aux performances équivalentes, voire supérieures à celle de ses deux frères « lingots ».

Ce smartphone tourne donc sous Android Ice Cream Sandwitch ou Jelly Bean (mise à jour récemment mise à disposition par Wiko), possède un écran de 5 pouces, littéralement énorme pour un smartphone, un processeur double coeur Cortex-A9 cadencé à 1 GHz et 1 Go de mémoire vive. Une configuration pratiquement aussi musclée que celle du S3 (le processeur du S3 étant à 1,2 GHz), permettant au Wiko de faire tourner n’importe quelle application, ou un OS Android bien chargé en apps, en toute fluidité.

En plus de cela, le Wiko se targue d’un capteur photo arrière de 8 Mpx, d’une caméra frontale de 1.3 Mpx, d’une batterie de 2000 mAh, du Wifi, du Bluetooth et du GPS, et enfin d’un slot micro-SD. Une configuration somme toute classique, par rapport à ce que fait la concurrence, mais, au risque de me répéter devant l’importance de cette information, pour 3 fois moins cher que le prix du marché.

En plus de son prix riquiqui, Wiko fait quand même preuve d’un minimum d’originalité niveau matériel également: il possède deux slots de carte SIM au lieu d’un seul, et peut donc rendre service aux personnes souhaitant centraliser leurs lignes pro et perso dans un même téléphone, ainsi qu’à ceux pratiquant souvent la portabilité de leur ligne (pour tester les différents opérateurs, par exemple 😉 ).

Quant aux matériaux de fabrication, le Wiko est, à l’instar du Galaxy S3, fabriqué tout en plastique, qui fait un tout petit peu plus cheap que celui du S3, sans pour autant insatisfaire. J’apprécie personnellement la taille de ses touches volume et Power, bien plus confortables que celles minuscules du S3, quitte à lésiner sur le design.

D’ailleurs pourquoi le compare-je autant au S3? Ayant brisé l’écran de mon précédent smartphone suite à un choc violent après une chute au sol, je me suis renseigné sur les tarifs que pratiquent les réparateurs agréés. Verdict: ils sont tout aussi chers que les appareils concernés: comptez pas moins de 220€ minimum sur Paris. Les réparateurs non agréés peuvent proposer des tarifs légèrement inférieurs (autour de 160 à 180€ sur eBay, par exemple), mais cela reste cher.


Comparaison entre Galaxy S3 et Wiko Cink King

De plus, un membre de ma famille a eu affaire à ce type de réparateur par le passé, et le résultat s’est avéré très mauvais sur son Galaxy S2: L’écran était mal recollé et les couleurs de l’écran avaient viré au jaune. Pire: à chaque fois qu’il raccrochait, son écran restait noir, et il était obligé de redémarrer son smartphone en arrachant la batterie pour pouvoir le réutiliser. J’ai d’abord cru à un problème avec sa ROM, mais ce n’était pas lié. Suffisant pour me dissuader personnellement à faire appel à ce type de prestation!

En contrepartie, ayant entendu parler de l’excellent rapport qualité/prix des smartphones Wiko, et au vu des excellents avis laissés ça et là dessus par ses acquéreurs, j’ai décidé de craquer pour le Wiko Cink King à 5 pouces. Acheté à environ 195€ sur Fnac.com début avril, il me revenait à 160€ en comptant le Cashback et l’offre de réduction de 30€. Une bien meilleure affaire, et surtout une très agréable surprise!

Toujours comparé au Galaxy S3 en ROM Stock Jelly Bean 4.1.2, je trouve que le Wiko Cink King est bien plus fluide dans le défilement des bureaux et du drawer, que ce soit sous ICS ou sous Jelly Bean 4.1.1, version actuellement la plus récente de sa ROM d’origine. Il capte mieux la 3G et est donc plus agréable pour le surf, surtout que son écran est un peu plus grand, et, à mon goût, bien plus confortable pour la lecture.

La photo est en revanche un peu décevante: la mise au point est lente et peu fiable, et la photo a tendance à se « bleuter » juste avant la prise du cliché!?

Parlons maintenant des faux défauts du Wiko, que l’on trouve de manière récurrente sur le net: Premièrement, beaucoup d’avis sur Internet se plaignent de la définition très limitée du Wiko (854 x 480). Pour ma part, je ne vois aucune différence à l’oeil nu! Son poids de 167g ne semble pas non-plus ne faire que des heureux: qu’à cela ne tienne, à défaut d’être un avantage, il demeure tout à fait supportable.

S’il est vrai que les bandes latérales de part et d’autres de l’écran sont trop épaisses (surtout par rapport au S3), je leur trouve tout de même un avantage: comme le smartphone est difficile à manipuler du fait de sa trop grande taille, elles permettent de le tenir en pinçant le smartphone sur le côté, et donc de le manipuler comme une liseuse électronique. Une bonne idée pour compenser le défaut du surdimensionnement de l’appareil, je trouve!

D’autre part, certains se plaindront du débit limité à 7,2 Mbps du capteur 3G du Wiko. Pour avoir fait deux opérateurs avec mon S3 et mon Wiko, je peux paradoxalement vous assurer que les débits sont étrangement bien plus élevés sur le Wiko que sur le S3, probablement du fait que son capteur soit plus sensible aux ondes, selon mes constatations. 🙂

Parlons maintenant des vrais défauts de l’appareil, en commençant par son stockage interne littéralement ridicule: seulement 4 Go. Très facile de les saturer si vous installez beaucoup d’applications, surtout de gros jeux. Chose que vous n’aurez heureusement pas à faire du fait du processeur graphique trop limité du Wiko, empêchant leur utilisation.

En effet, même les jeux relativement peu gourmands comme Line Runner, par exemple, laguent à mort et sont injouables une fois sur deux! Pour vos données personnelles et votre contenu multimédia, je recommande l’utilisation d’une carte micro-SD, indispensable! Ensuite, il est tout de même bon à savoir que le Wiko est impossible à manipuler d’une seule main ou lorsqu’on est allongé: il glisse facilement des mains, et vous pourriez facilement le recevoir à la figure. Un smartphone pas fait pour le lit, donc!

Si les toutes petites LEDs de notifications ont, selon moi, la taille idéale (ceux du S3 sont trop voyants, je trouve), ils ne sont en revanche pas désactivables, même pour la recharge. Très agaçant pour ceux qui aiment se plonger dans l’obscurité totale pour dormir. Dernier point noir du Wiko: son GPS est impossible à utiliser. Depuis que je l’ai, je n’ai jamais réussi à accrocher un seul signal GPS et l’exploiter. Les rares fois où le Wiko attrape un satellite, la flèche bleue de Google Maps reste sur place lorsqu’on se déplace, preuve que le signal a été perdu. C’est dommage, quand on sait que le Wifi et la 3G sont meilleurs sur le Wiko. Même les apps réputées pour améliorer « l’accrochage » GPS comme GPS Status ont été impuissantes. 🙁

Enfin, parlons maintenant de ZE Avantage du Wiko, qui le propulse au sommet du podium, malgré tous ses défauts: son excellent rapport qualité/prix! Auriez-vous pu penser qu’un smartphone équivalent en performances au Galaxy S3 puisse être vendu trois fois moins cher sans être trois fois moins bien? Moi non. Et rien que le fait de posséder un Wiko me dissuade énormément d’acheter le S4, au regard de son prix qui me paraît désormais injustifié en 2013, surtout au vu de son manque de réelle innovation par rapport au S3. Pas convaincu? Et bien foncez, et achetez-vous un Wiko. 😀

Pour ceux que ça intéresse, Wiko propose d’autres modèles de smartphones, de gammes inférieures et à écrans plus petits, mais encore moins chers! Les plus connus sont le Wiko Cink Slim 4″ à environ 140€ et le Cink Peax 4,5″ à environ 170€. Plus surprenant encore, Wiko compte sortir prochainement de nouveaux modèles: un Wiko Cink Five à 5″ comme le King à 200€, et un smartphone haut de gamme à quatre coeurs et 5,7″ (!!!) au nom super classe de Wiko Darkside, dont le prix n’est encore pas connu.

Note: 5/5

Avantages
Inconvénients
+ Le rapport qualité/prix imbattable!
+ La qualité du capteur 3G
+ Le confort de l’écran
+ Le dual SIM
+ Les performances excellentes…
– …mais très mauvaises en jeu
– La manipulation difficile
– Les LEDs non désactivables
– Le GPS cauchemardesque!

SleepPhones d’Acoustic Sheep


Source de l’image

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Site officiel des SleepPhones
~35€


« C’est quoi ce machin? ». Si telle est la question que vous vous posez à la vue de cet article, je vais vous expliquer comment j’ai mis la main sur ces SleepPhones. 🙂

Le besoin est simple: insomniaque de nature et sensible aux bruits d’impact, j’ai pris l’habitude de mettre mon casque bluetooth sur les oreilles avec de la musique douce diffusée par webradio pour faire la sieste. Le problème, c’est qu’avec ses boutons latéraux et sa forme, impossible de dormir la tête sur le côté!
Je me suis alors rabattu sur des oreillettes, mais celles-ci tombaient souvent de mes oreilles, et le fait de tirer sur le câble en me retournant les ôtait ou faisait mal!

J’ai alors utilisé mon ami dépanneur de dernier recours Google pour rechercher un produit adapté à mon besoin. Et je suis tombé sur ces SleepPhones, commercialisées par un site américain, SleepPhones.com.

Les SleepPhones consistent en un bandeau en laine, avec deux haut-parleurs plats intégrés dedans. Il dispose d’une prise jack à l’arrière pour y relier tout appareil MP3 (baladeur MP3, iPod, smartphone, tablette, poste radio…etc.) et s’endormir en musique.


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Les SleepPhones sont disponibles en trois coloris (lavande, gris et noir – j’ai commandé le noir), trois tailles (Extra Small, Extra Large et One Size Fits Most – cette dernière étant censée convenir à la plupart des personnes, et qui m’a effectivement convenu), et avec trois types de fils (standard, bouclé pour 5$ de plus, avec une télécommande de volume pour 10$ de plus, et avec une télécommande de volume et de lecture/arrêt des morceaux pour 15$ de plus – pour ma part, j’ai pris le standard).

Si vous êtes pressé de le recevoir, évitez comme moi de prendre le mode de livraison International Standard, qui malgré son bon prix (5$) mettra plus d’un mois à arriver dans votre boîte aux lettres!

Les SleepPhones sont confortables à porter, et les hauts-parleurs ne gènent pas du tout (ils sont vraiment flasques) contrairement à ce que je craignais. Testées avec mon Galaxy S3, le son restitué est très acceptable, mais je trouve que le volume maximal n’est pas assez puissant. Il conviendra peut-être à la plupart du monde, mais moi dormant en plus avec des bouchons pour ne pas entendre les bruits d’impact du voisinage, je trouve le son pas assez audible.

Dans une mesure modérée, j’ai remarqué qu’à plein volume, les SleepPhones se font légèrement entendre à proximité. Votre conjoint risque donc de ne pas apprécier (en même temps bien fait pour lui/elle si c’est un(e) sale ronfleur/ronfleuse! 😉 ).

Le câble a une longueur parfaitement acceptable (1 mètre) et « ne m’a jamais étranglé » (je le dis comme ça pour ne pas affirmer à tort que le risque n’existe pas, je n’en sais rien…).

Autre avantage de ces SleepPhones: ils sont très compacts à ranger (pas plus volumineux qu’une grosse chaussette. Parfait pour les voyages, donc, à condition d’y joindre des bouchons à oreilles, parce qu’ils ne sont pas assez isolants des bruits extérieurs (vous entendrez tout de même sans problème les braillards!).

Notez que les SleepPhones sont lavables, d’après le site, à condition d’ôter les haut-parleurs avant de passer le bandeau à la machine (pas essayé).

Enfin, je termine sur un point négatif qui a attiré mon attention: je ne sais pas si c’est propre à moi, mais j’ai remarqué que la laine du bandeau fait gratter les yeux! Je suis donc obligé de le superposer à mon excellent masque de sommeil en soie (j’empile les gadgets de sieste, je sais!), commandé ici sur eBay. 🙂

De quoi passer une bonne heure dans les bras de morphée après le déjeuner! 😉

A noter que le fabricant Acoustic Sheep commercialise également une variante des SleepPhones pour le jogging: les RunPhones.

Note: 4/5

Avantages
Inconvénients
+ Le concept
+ Le confort
+ Le bandeau lavable
+ La longueur du câble
+ Le prix raisonnable
– La laine qui fait gratter les yeux
– Le volume maximal des hauts-parleurs insuffisant
– La garantie limitée à 6 mois