RefundMyTicket.net: L’heureux dénouement !


En avril 2016, je vous avais fait part d’un article sur le site web RefundMyTicket.net, qui s’interpose entre vous et une compagnie aérienne pour vous assister dans une réclamation et une demande de remboursement.

Au fil des mois et des années, j’ai mis à jour cet article pour informer mes lecteurs de l’avancée de mon dossier, qui a connu une lente évolution.

A l’issue d’une longue attente de presque 2 ans, le site RefundMyTicket.net a fini par obtenir un résultat en ma faveur. La compensation que j’ai reçue en résultat de cela est très satisfaisante, néanmoins, pour des raisons juridiques, je ne suis pas autorisé à en divulguer la nature. En ce qui me concerne, je projette finalement de refaire appel à leurs services si nécessaire, surtout que ça ne m’aura rien coûté au final.

La société a tenu à me préciser que s’il est normal d’être impatient, RefundMyTicket.net et leurs avocats ne maîtrisent pas les délais de traitement des dossiers.

En tout et pour tout, ce que je peux dire de ce site, et contrairement à ce que je pensais, c’est qu’il est efficace, pour qui sait attendre.

Je profite de cette occasion pour saluer les efforts fournis à la fois par la société et ses avocats dans cette affaire.
 
Note: 4/5

Avantages
Inconvénients
+ L’idée du site, qui pourrait rendre de grands services
+ L’interlocuteur très efficace dans l’éclaircissement des CGV
+ Le dénouement satisfaisant
– L’attente quand même longue…

 

Revolut – La banque mobile décentralisée inaccessible…


Source de l’image: techcrunch.com

Revolut est une banque décentralisée entièrement pilotée depuis une application mobile.

On commence par charger son compte avec une vraie carte bancaire, grâce auquel on peut ensuite bénéficier d’une carte virtuelle pour payer en ligne, ou même d’une carte physique envoyée par la poste.

L’avantage de ce type de banque ? Un peu a l’instar des banques en ligne style Boursorama et consorts, elle permet de jouir de services de gestion bancaires entièrement gratuits (on ne paie pas sa CB par exemple), et surtout de pouvoir dépenser a l’international sans payer de commissions sur les taux de change.

Qu’en est-il des retraits d’argent, grosses dépenses, et dans la pratique ?

J’aurais bien voulu m’étaler la-dessus, mais le service est défectueux au niveau de la validation d’identité pour pouvoir recevoir une carte physique.

En effet, j’ai beau envoyer des photos de ma carte d’identité et de ma tete en 4K Retina, super lisibles et super nettes, Revolut me répond indéfiniment le sempiternel « Merci d’envoyer des photos plus nettes« . Chose impossible avec la technologie actuelle.

Un service donc intéressant dans la théorie, mais inaccessible dans la pratique. Dommage…

Comparatif : 7 VPN testés

Au fil des années, j’ai eu l’occasion de tester 6 services de VPN. Voici mon verdict sur les bons et les moins bons.

Qu’est-ce qu’un VPN ?

Un VPN (pour Virtual Private Network) est une technologie permettant à deux équipements réseau (un PC, un routeur, une box, un serveur…) de communiquer entre eux par une liaison chiffrée de bout en bout.

Elle permet, par exemple, à un employé d’une compagnie d’accéder à tous les services réseaux de sa société, comme s’il était au bureau, connecté avec son PC au réseau de son entreprise. Sans VPN, pas d’accès à ces services depuis Internet. Le VPN permet donc à n’importe qui d’accéder aux services d’un réseau « fermé » (dit local) depuis « l’extérieur », comme s’il était à l’intérieur.

Dans le cas d’un particulier, un VPN est en général un utilitaire à installer sur son PC, qui permet à un internaute de « truquer » son adresse IP, càd son identifiant unique permettant à une institution ou un service auquel il essaie d’accéder de l’identifier et de le localiser géographiquement.

Ainsi, un internaute se trouvant en France, se connectant à un serveur VPN en Allemagne, sera un allemand aux yeux du service auquel il essaie d’accéder, car le serveur VPN auquel l’internaute se connecte sert d’intermédiaire pour tout ce qu’il essaie de rapatrier comme données. C’est donc l’adresse IP du serveur VPN qui remplace celle de l’internaute.

Naturellement, l’usage de ces VPN permet aux internautres d’accéder à certains services ciblant un public dans un pays particulier (et refusant l’accès aux internautes d’autres pays) comme Netflix, par exemple.

Comment ça fonctionne ?

Quel que soit le service VPN retenu, le fonctionnement reste à peu près le même : l’internaute installe sur son PC un logiciel intégrant un pilote virtuel de carte réseau, se « pluggant » et se « superposant » à celui de la carte réseau physique de l’ordinateur.

Ainsi, tout ce qui transitera par cette carte réseau (le traffic Internet), passera d’abord dans un tunnel sécurisé, et empêchera tout intermédiaire tentant de lire les paquets échangés sur le réseau (pour identifier l’internaute par exemple) de le faire. L’autre bout du tunnel se « déverse » dans le serveur VPN, généralement localisé à l’étranger, qui se chargera de télécharger lui-même le contenu auquel l’internaute veut accéder, et le lui transmettra à travers le tunnel.

Seule exception : VPN.sh ne dispose pas de client logiciel à proprement dit, mais de fichiers de configuration un peu techniques. Le principe reste toutefois le même que celui de ses concurrents sur tous les autres aspects de son mode de fonctionnement.

Lequel choisir ?

Soyons clairs : bien qu’il existe une multitude de VPN gratuits, ils sont pratiquement tous inutilisables.
Et pour cause : les servcies brident volontairement la qualité des débits, la robustesse de la connexion (càd le fait qu’elle ne se déconnecte pas d’elle-même et/ou ne laisse pas « fuir » de paquets hors du tunnel sécurisé ce qui peut compromettre la sécurité de la connexion) et le nombre de connectés en même temps, afin d’inciter les internautes à passer à leurs versions payantes.

Si vous souhaitez donc faire du streaming, du téléchargement de gros fichiers (en veillant à rester dans le cadre légal, évidemment) ou du jeu en ligne, mieux vaut disposer d’une connexion à gros débit et stable ; c’est là que mettre la main au porte-feuille s’avère indispensable.

Cependant, comme démontré ci-dessous, tous les VPNs ne se valent malheureusement pas. Pire encore : les bons sont plutôt rares d’après mes tests personnels.
Place au comparatif.

Les bons

1er : Cyberghost – 40€/an

Une valeur sûre et réputée, Cyberghost est le meilleur client VPN que j’aie testé à ce jour.
Connexion rapide, utilitaire Windows beau et stable, étendue des pays disponibles satisfaisante, Cyberghost ne propose que du bon.
Les débits sont très bons et la connexion très robuste.

Seul regret: le prix un peu élevé, même si la qualité se paie !

2ème : HMA (Hide My Ass!) – 60€/an

De très bonne réputation malgré son nom vulgaire (« Planquez mon derrière » pour les intimes avec l’anglais), Hide My Ass! est effectivement un VPN qui confirme sa place au milieu du podium.

L’activation du compte se fait dès le paiement (login/mot de passe à créer sur le site du service, puis à utiliser dans le client logiciel), et l’interface est très intuitive.

Parmi les bonnes surprises, on trouve des outils comme le guide de vitesse, qui permet de lancer des tests de rapidité sur les serveurs, avant de s’y connecter. Pratique !

Ne soyez pas dupes devant l’immense diversité de ses serveurs : bon nombre d’entre eux est en pratique inaccessible. D’autres sont plutôt lents, c’est un peu la lotterie.

Malgré ces petits écarts, HMA est plaisant à utiliser.
On regrettera toutefois sont tarif exorbitant, par rapport à son homologue Cyberghost, notamment.

3ème : SecurityKISS – 80€/an

J’ai testé SecurityKISS il y a plusieurs années, mais à l’époque, c’était le luxe des VPN : une connexion aux serveurs tout simplement impeccable, une interface intuitive et stable, et un taux de connexion échouée proche de zéro.

Mais la qualité se paie, de par son prix prohibitif.

Les mauvais

4ème : Freedome

Mon test de Freedome remonte maintenant à plusieurs mois, mais voici ce dont je m’en souviens.

Malgré une interface graphique très intuitive et rudimentaire, Freedome pêche surtout par ses débits quasi inexploitables. Exit donc le jeu en ligne, le téléchargement de gros fichiers et le streaming.

5ème : NordVPN

Malgré une interface agréable, une bonne diversité de serveurs, des débits corrects (selon serveur), et de nombreuses éloges à son sujet sur le net, NordVPN termine dans le trio de queue de ce classement.

En cause : un client logiciel extrêmement bogué et instable, et une quasi impossibilité de se connecter à ses serveurs ; 9 fois sur 10, la connexion finit par échouer, au bout de nombreuses minutes de tentative. Minutes durant lesquels il est difficile d’avoir la main sur ce logiciel, car il reste « freezé » durant.

Une fois qu’on réussit à se connecter, la robustesse est bonne : je n’ai pas eu de cas de déconnexion inopinée. Mais pouvoir se connecter à son VPN 1 fois sur 10, et au bout de plusieurs dizaines de minutes de tentative, c’est quand même rédhibitoire !

6ème : VPN.sh

Bon vant-dernier de ce classement, et malgré ses tarifs très compétitifs, ce VPN est littéralement à fuir : d’abord, parce que c’est le seul qui ne dispose pas d’un utilitaire à interface graphique à proprement dit : il laisse à disposition de l’internaute autant de fichiers de configuration OpenVPN que de serveurs, avec lesquels l’internaute doit se débrouiller, en utilisant un client OpenVPN classique.

Si l’installation et la manipulation peut s’avérer facile pour des techniciens avertis, elle peut rebuter de nombreux internautes allergiques à l’informatique !

Ensuite, les débits sont de très mauvaise qualité ; en général inférieurs à 1 Mbps, ils ne permettent absolument pas à l’internaute de jouir de services consommateurs de bande passante comme le jeu en ligne, le téléchargement de fichiers massifs ou le streaming. Un comble !

En outre, l’activation du service n’est, contrairement à ses concurrents, pas automatique dès initiation du paiement : c’est un technicien du support de VPN.sh qui valide votre inscription et vous fournit les identifiants pour vous connecter au service : en ce qui me concerne, cela a pris près de 24h après demande expresse au support, délai suffisant pour m’irriter. Les plus pressés passeront leur chemin.

Enfin, pour une raison inconnue, mon compte a arrêté de fonctionner dès que j’ai mis fin au prélèvement automatique, bien qu’ayant précisé que je souhaitais que celui soit interrompu au terme de mon premier mois de service, car je souhaitais continuer à jouir de celui-ci.

Pire encore : à la fin de mon abonnement, j’ai été prélevé quand même, mais la coupure de service a bien eu lieu. J’ai dû passer par une réclamation PayPal pour me faire rembourser.

7ème : Seed4Me

Débit catastrophique, client instable qui plante régulièrement et déconnexions fréquentes, ce VPN n’a pas grand chose de séduisant, mis à part son interface graphique.