Émetteur jack stéréo bluetooth B-Speech TX2



Source de l’image: Preisbewertung.de


Suite à une longue interruption, je vais consacrer mon premier article de l’année 2013 à un avis sur cet émetteur bluetooth B-Speech, acheté sur Amazon.fr.

Pour ceux qui se demandent à quoi sert cet engin, il s’agit d’un émetteur bluetooth que l’on peut insérer dans tout équipement audio équipé d’une prise jack (sortie casque), et qui permet d’écouter le son de cet appareil sur un casque bluetooth. Il permet donc de s’affranchir des fils du casque sur tout type d’équipement audio (baladeur, poste radio, Nintendo DS…) qui n’intègre pas d’office d’émetteur bluetooth, comme les smartphones ou les tablettes, par exemple.

Avec son plastique noir peu esthétique, l’appareil fait à peu près la taille d’une gomme et son bâton jack est pivotable à 90 degrés. Inséré dans un appareil, le boitier coudé est un peu gênant pour jouer à la Nintendo DS et gagnerait à être plus petit. Il est livré avec un câble mini-USB pour le recharger.

L’appairage avec un casque bluetooth se fait en appuyant 7 secondes sur le bouton de l’émetteur, jusqu’à ce qu’il se mette à clignoter en bleu et rouge. Il suffira alors de mettre son casque en mode découverte pour que l’émetteur le trouve et s’y connecte. La notice précise que l’émetteur ne fonctionne qu’avec des casques aux codes d’appairage classiques (0000, 1234 et 8888). Par la suite, plus besoin d’appairer le même appareil: il suffit d’allumer l’émetteur et le casque reconnu en même temps pour que l’émetteur se reconnecte au casque automatiquement.

Testé avec un casque Philips SHB-9001, l’appairage s’est fait sans problème. Si le son est très propre en sortie d’un iPod Video ou d’une Nintendo DS, un grésillement très désagréable l’accompagne en sortie d’un poste radio traditionnel. Orienter l’émetteur vers le bas atténue légèrement ce grésillement, mais celui-ci reste audible et tout aussi pénible.

La portée de cet émetteur est vraiment limitée (1 mètre maximum) et l’autonomie très limite (je n’ai pas de mesure exacte, mais je dirais entre 4 et 8 heures).

De plus, il est particulièrement sensible aux micro-ondes. Le mien en action, il devient impossible d’écouter quoi que ce soit, tant les saccades sont nombreuses. Un problème que je ne rencontre nullement avec l’émetteur bluetooth intégré à mon Galaxy S3.

Mais le plus désagréable avec cet émetteur, est son fonctionnement erratique. En effet, alors que par moments il ne rencontre aucun problème à se reconnecter automatiquement à un casque qu’il « connaît » déjà lorsque les deux appareils sont allumés, il ne le fait pas toujours. Il faut alors refaire l’appairage.

En outre, il m’est arrivé à de rares occasions que l’émetteur se déconnecte tout seul du casque pendant une écoute, sans forcément que je ne m’en sois trop éloigné…

Enfin, je trouve personnellement sa grosse LED, bleue clignotante pendant l’écoute, et rouge continue pendant la recharge, émet une lumière très prononcée et gênante, même si certains y resteront insensibles.

Bref, cet émetteur bluetooth remplit modestement sa fonction, mais pour 30€, je m’attendais à mieux…

Note: 3/5

Avantages
Inconvénients
+ L’intérêt quand ça marche bien – L’autonomie et la portée
– Le fonctionnement erratique
– Le grésillement avec un poste radio
– La sensibilité aux ondes extérieures

ROM Dark ParanoidAndroid 2.51: la piste pour une ROM parfaite sur son S3



Source de l’image: Topic officiel de la ROM Dark ParanoidAndroid


Pour faire suite à l’article relativement récent que j’ai posté sur la ROM Dark ParanoidAndroid, je tenais à vous signaler que j’ai mis à jour la ROM via l’outil OTA livré, Goo Manager. Je dispose donc actuellement de la version 2.51 de la ROM Dark ParanoidAndroid, sortie le 25 octobre.

Dans la version 2.30 que concerne l’article précédent, je me plaignais de l’absence de tethering, du clavier et de l’interface de Gmail pas très pratiques en noir, et d’un problème de veille du Wifi.

Dans la version 2.51 de sa ROM, le développeur a résolu le problème du tethering. Pour le Wifi, j’ai constaté qu’en désactivant sa mise en veille dans les Paramètres, on résolvait ce problème sans impact constatable sur l’autonomie.

Enfin, notez que lorsque j’ai mis à jour la ROM, j’ai constaté la disparition des GApps. Et le package GApps flashé avec CWM ne réinstallait pas les applications sur la version 2.51 de la ROM. Un problème que j’ai pu résoudre en faisant cette manipulation (il faut être root, mais c’est le cas sous cette ROM):

1/ Télécharger un explorateur de fichiers Android comme ES File Explorer
2/ Rendez-vous sur le dossier ./system/ (le dossier system de la racine du téléphone)
3/ Trouvez l’option avec votre explorateur pour définir les permissions sur ce fichier, et changez-les de Read-Only (ou R/O) en Read/Write (ou R/W)

Retournez ensuite sous CWM et flashez le package GApps pour Jelly Bean 4.1.2 ici, afin d’installer les GApps dans leur version non inversée, qui pour rappel ne sont pas très pratiques pour le clavier ou Gmail.

Grâce à ses manipulations, vous obtiendrez la ROM parfaite pour Samsung Galaxy S3, totalement stable, fluide, ergonomique avec son interface pour tablettes, et exempte de bugs. 🙂

Un grand merci à son développeur DaXmax.

Je vous rappelle que ces manipulations ne sont pas sans risques et que le blog Chartouni.fr et tous ses auteurs ne sauraient être tenus responsables des dégâts ou pertes de données subis par votre matériel. Vous effectuez toutes ces manipulations à vos propres risques et périls.

Note: 5/5

Avantages
Inconvénients
+ La stabilité et la fluidité jusque-là inégalées
+ L’ergonomie de l’interface tablette
+ La correction du bug de tethering
– Rien!

Voir aussi: Protocole de test des ROMs Android sur Chartouni.fr

Test du stylet Samsung C-Pen


Page de description du C-Pen sur le site de Samsung

Le Samsung C-Pen se veut être un stylet pour surfaces tactiles (des appareils Samsung uniquement?), de la taille d’un stylo normal. Son aspect « fat » (un cylindre dont le diamètre du disque interne est plus gros au fur et à mesure qu’on se rapproche du centre – sic!), son poids un peu plus élevé que celui d’un stylo classique, ainsi que sa conception en métal brossé, permettent une prise en main franchement très agréable.

La pointe du stylet est plus fine qu’un stylet « standard » (voir photo ci-dessous), comme on en trouve livrés avec certaines housses. Je conseille toutefois aux utilisateurs de ce genre de stylet de faire attention à l’utiliser bien perpendiculairement à l’écran, car sur certains d’entre eux (comme c’est le cas de celui de la photo), on sent que l’anneau en métal est aiguisé autour de la boule en caoutchouc et pourrait facilement rayer l’écran en cas de contact, même minime! Je trouve donc un premier avantage au C-Pen sur cet aspect « confiance ».


A gauche un stylet « classique », à droite le C-Pen de Samsung

En revanche, la pointe du C-Pen est plus fine, et on se demande si cela pourrait altérer la sensibilité de l’écran à cette pointe. A raison!

J’ai testé le C-Pen avec deux appareils tactiles: le Samsung Galaxy S3 et la tablette Google Nexus 7, fabriquée par Asus. Initialement, j’avais acheté le C-Pen parce que je trouvais l’écran de cette dernière beaucoup trop sensible aux traces de doigts, et que d’un autre côté, le design de ce stylet me plaisait. 🙂

Dans la pratique, notez que les écrans sales altèrent sensiblement la « détection » de la pointe du C-Pen, ce qui est beaucoup plus modéré avec l’autre stylet. Difficile d’effectuer des actions sur écran sale avec le C-Pen (détection d’un appui long comme appui court, slide capricieux, touches du clavier insensibles…etc.).

Après nettoyage des deux écrans avec du gel spécialisé, le Samsung Galaxy S3 s’avère beaucoup plus réactif et précis avec le C-Pen. A condition de l’utiliser perpendiculairement ou presque, et d’appuyer un peu fort, ce qui est à la longue très fatigant, je trouve!


Test de prise de notes sur un S3 à écran nettoyé

De plus, j’ai constaté que le Samsung Galaxy S3 n’est pas sensible au C-Pen de manière uniforme sur toute la surface de son écran: plus on se rapproche des bords, moins l’écran est sensible au stylet, et plus il faut appuyer fort. Pour taper du texte avec le clavier virtuel, c’est carrément rédhibitoire! Et les boutons « Menu » et « Retour » n’y sont pas du tout sensibles!

Avec la Nexus 7, en revanche, aucune différence après nettoyage de l’écran: elle est vraiment très peu, voire, pas du tout sensible au toucher de la pointe du C-Pen! Bien que le C-Pen ne soit pas dédié à celle-ci, c’est dommage qu’il ne soit pas compatible avec tous les appareils tactiles, ne serait-ce que les meilleurs du marché comme la Nexus 7 (de mon point de vue, évidemment)…


Test de prise de notes sur une Nexus 7 à écran nettoyé avec la phrase
« Test d’écriture avec le C-Pen de Samsung sur la Google Nexus 7 »

Enfin, je regrette que le C-Pen ne soit pas livré avec une housse ou un étui de rangement, surtout vu son prix (entre 20 et 30€ sur Internet), qui, de mon point de vue, n’est absolument pas justifié compte tenu de ses nombreux défauts!

Note: 2/5

Avantages
Inconvénients
+ Le design
+ Le poids idéal
+ La qualité du métal brossé
– L’efficacité aléatoire sur Galaxy S3
– La non sensibilité des boutons « Menu » et « Retour » au C-Pen
– L’inefficacité sur écrans sales
– La non compatibilité totale avec la Nexus 7
– Le prix élevé