Avis sur le Google Nexus 5 : le smartphone du siècle!



349€ (16 Go) / 399€ (32 Go)

A l’approche des fêtes, j’ai tenu à vous faire un retour rapide sur mon nouveau smartphone, le Google Nexus 5 (version testée: 32 Go). Fruit d’un partenariat entre Google et le fabricant coréen LG, la gamme Nexus est ce qu’on qualifierait le mieux de « Google Phone » aujourd’hui, un smartphone équipé de la dernière version en date du système Android, dénué de toute surcouche fabricant, ce qui en fait un produit pour fans d’Android, souhaitant bénéficier avant les autres des mises à jour, permettant à Google, d’après leurs retours utilisateurs, de perfectionner son système.

Malgré son prix très compétitif, le Nexus 5 (et c’est la bonne surprise de la marque), n’en reste pas moins un smartphone ultra haut-de-gamme. Équipé d’un processeur quad core Snapdragon 800, de 2 Go de RAM, d’un écran True HD IPS+ et compatible 4G, le Nexus 5 est réactif au quart de tour, même dans les jeux qui ont fait souffrir mon Wiko Cink King.

Pour comparer le Nexus 5 à ce dernier, l’écran est nettement plus agréable et très bon pour la lecture, même de petit texte.


Nexus 5 vs Wiko Cink King

Le modem (Wifi, Bluetooth, GPS, 3G…) du Nexus 5 surpasse également celui du Wiko sur tous les plans: en Wifi, mon Nexus 5 capte 3 barres dans ma chambre, là où mon Wiko n’en capte qu’une. Très bonne surprise: le Nexus 5 est, à ce jour, le seul smartphone que j’ai eu qui est capable de streamer sans coupures en Wifi les chaînes radio Virgin Radio et RMC avec l’application TuneIn Radio Pro! 😀

En 3G, avec le même forfait, le Nexus 5 surfe bien plus vite que le Wiko, la faute à ce dernier ayant un capteur 3G qui appartient à une norme plus ancienne, le faisant plafonner à 14 Mbps.

En Bluetooth, mon Nexus 5 n’a aucun mal à se reconnecter à mon casque Bluetooth Philips SHB9001 vieillissant après le premier apparaiage et réagit à tous les boutons du casque (volume, téléphone…etc.), ce qui n’est pas toujours le cas du Wiko.

Le GPS du Nexus 5 est d’une réactivité et d’une précision impressionnantes, là où le Wiko pêche complètement (c’est son principal point faible, comme je l’avais évoqué dans cet article).

Pour ce qui est de l’appareil photo, j’ai remarqué qu’il est de bien meilleure qualité sur le Nexus 5 que sur le Wiko. Voici quelques photos (pas très parlantes, certes, mais c’est mieux que rien), avec flash celle de la Nintendo 3DS et sans flash pour les posters:



Wiko avec flash

Nexus 5 avec flash


Wiko sans flash

Nexus 5 sans flash

Pour ceux qui flippent à l’idée d’acheter un smartphone à 5 pouces, je vous rassure: la prise en main du smartphone est très aisée, même avec une seule main. En revanche, pour taper du texte, vous aurez besoin des deux, mais rien de rédhibitoire. Précision: la sensibilité de l’écran au toucher est bien supérieure à celle de mon Wiko Cink King.

Le design du téléphone est quant à lui excellent, malgré la subjectivité de cet avis: noir brillant comme un diamant de face, et un plastique reflétant une grande qualité à l’arrière, ce Nexus 5 est clairement un très beau smartphone, qui irait comme un gant avec un costard (pour les pros). 😉

Il est également très maniable, grâce à son poids plume de 130g et ses mensurations d’une finesse inouïe: 69,1 x 137,4 x 8,5 mm.


Il existe en deux couleurs: noir et blanc. Celle de ce test est évidemment la noire, mais le Nexus blanc aurait un plastique moins gomme à l’arrière et une différence entre deux types de plastiques qui se ferait sentir sur les contours du smartphone. Le Nexus 5 blanc a également la fente d’écoute à l’avant blanche. Personnellement j’ai trouvé que ça faisait tâche, d’où le fait que j’ai choisi le noir. Mais certains aimeront…

Je n’ai pas encore testé la vidéo, mais la qualité de la voix est vraiment très bonne malgré la petite taille de la fente d’écoute, bien supérieure à celle du Wiko où on a l’impression que notre interlocuteur parle dans un verre comme Bourvil dans Le Corniaud (voix testée chez l’opérateur Sosh).

J’aimerais dire un petit mot sur les défauts du Nexus 5 qui ont été signalés par les premiers acheteurs et qui ont fait le tour de la toile:

– A commencer par les hauts-parleurs peu audibles: Que nenni. Pour ma part, ayant habituellement du mal à entendre mon téléphone sonner, je mets des sonneries habituellement aigues. Aucun problème avec ça. Cela pourrait être justifié par le fait que je fais partie des acheteurs de la deuxième vague de téléphones (juste après la pénuerie des premiers jours), qui apparemment bénéficierait de meilleurs hauts-parleurs que les Nexus 5 de la première:


Source de l’image: Journal Du Geek

– Ensuite, la lenteur du stabilisateur optique de l’application de prise de photos. Là par contre, c’est un problème que j’ai pu confirmer… avant la mise à jour 4.4.2 du système, déployée par Google en début de semaine.

Enfin, si j’avais des choses négatives à dire sur ce Google Nexus 5, ce serait probablement la coque arrière très rapidement salissante car sensible au gras, l’épingle d’éjection de la trappe à carte SIM encore plus fine que celle d’un iPhone (mieux vaut ne pas l’égarer, car à ce jour je n’ai rien trouvé d’assez fin pour la substituer!), et la non interchangeabilité de la batterie.

Un problème qui n’en est pas vraiment un, car pour ma part, je trouve l’autonomie de ce Nexus 5 très correcte: une utilisation intensive pendant la journée (Wifi et Bluetooth allumés en permanence pour streaming audio) lui font tenir une quinzaine d’heures en consommant à peu près 80% de batterie, ce qui est, à ce jour, le record que je détiens, parmi mes anciens smartphones les iPhones 3G et 3GS, les Samsung Galaxy S2 et S3, et le Wiko Cink King. 😉

Bref, à ce jour, le Google Nexus 5 est un smartphone Android sans défaut majeur, mais aussi le moins cher des smartphones hauts-de-gamme du moment. En conclusion, ce serait une bêtise de s’en priver, si vous cherchez à acquérir un smartphone ces jours-ci!

Le Google Nexus 5 est disponible aux prix annoncés exclusivement sur le Google Play Store. Mais comme vous vous y attendez, la demande étant très grande, il faut actuellement compter 2 à 3 semaines pour se faire livrer, et les bumpers sont tous indisponibles au moment où j’écris ces lignes!

Si vous y tenez, vous pourrez toujours vous tourner vers une coque tierce, comme la Spigen Neo Hybrid testée ici, mais je trouve qu’avec une coque, la manipulation du smartphone devient moins aisée pour cette taille d’écran.

Enfin, sachez que vous pouvez toujours acquérir le Nexus 5 chez la plupart des cybermarchands français. Vous serez livrés plus vite, mais il vous reviendra 40 à 50€ plus cher!

Note: 5/5

Avantages
Inconvénients
+ Le design
+ L’écran superbe
+ Les performances inégalées
+ La légèreté et la finesse
+ L’autonomie correcte
+ La qualité de voix et des photos
+ Le modem redoutable
+ Le prix
– La coque arrière sensible au gras (version noire)
– Le câble USB du chargeur un peu court
– L’épingle de la trappe SIM irremplaçable

Test de la coque Spiegen Neo Hybrid pour Google Nexus 5




25€

Oui! Ayé! J’ai acheté mon nouveau smartphone, un Google Nexus 5! 😀
Je vous livrerai mes impressions sur le dernier bébé haut-de-gamme de Google et LG à l’occasion d’un prochain article, en le comparant, comme d’habitude, à mon précédent smartphone, le Wiko Cink King en l’occurrence.

En attendant un petit avis en passant sur cette coque Spiegen Neo Hybrid, achetée 24,99€ sur Amazon.

Cette coque est composée de deux pièces: un étui en cuir comme on en trouve des masses, et, plus original, un contour en plastique, apportant une touche design au smartphone enveloppé.

Une fois enfilée, on a clairement une impression de protection: la coque enveloppe complètement le téléphone, le dos est en caoutchouc et les contours avant de la coque empêchent l’écran d’entrer en contact avec une surface à l’avant.

Les boutons Power et de volume, quant à eux, sont d’une réactivité impressionnante.

Si la qualité du plastique du contour n’est pas à plaindre, ce qui est beaucoup plus embêtant en revanche, c’est le fait que ce matériau est très glissant.

En effet, le smartphone gagne en poids et surtout en mensurations. Il devient du coup beaucoup plus difficile à manipuler, surtout d’une seule main, ce qui augmente considérablement le risque qu’il vous échappe des mains! Un comble pour une coque… Enfin, si l’optique de cette conception est de pouvoir tester sa solidité, moi en tout en cas je ne jouerai pas le jeu…

La coque existe en trois coloris (c’est le contour en plastique qui change de couleur): champagne, argentée et bleue (celle de ce test).

Enfin, si elle est facile à enfiler, elle reste plus difficile à enlever, une manœuvre plus agaçante: les boutons sur le contour en plastique ont tendance à être catapultés à travers la pièce une fois que le téléphone en sort!

Note: 3/5

Avantages
Inconvénients
+ Le design
+ L’impression de solidité
+ La réactivité des boutons
– La taille imposante
– L’impossibilité d’utiliser le smartphone avec une main avec
– Le fait qu’elle soit glissante à cause du bord en plastique
– Les boutons du bord qui ne tiennent pas en place

Avis sur le film « Jobs »

En passant





Les fans du gourou d’Apple l’attendaient avec impatience: le film racontant la biographie de Steve Jobs est sorti en salle hier. Faisant partie du groupe d’individus sus-cités, je me suis naturellement précipité pour le voir.

Hier dans la journée, je parviens à réserver mon billet sur Allociné après quelques heures d’indisponibilité de la résa sur ce film (ce que je trouve normal, supposant l’engouement pour celui-ci). En revanche, j’ai été surpris qu’hier soir à La Défense à 19h30, la salle ne soit pas totalement pleine (mais presque).

Je ne vais volontairement pas en dire long pour gâcher la surprise à ceux qui ne l’ont pas encore vu, mais ce que j’ai à dire grosso modo sur ce film est qu’il est très palpitant: il tient en haleine jusqu’au bout. Sauf au bout (j’y reviens). En outre, il est vraiment remotivant pour qui rêve de devenir comme Jobs. 😉

Il démontre le côté déterminé du patron d’Apple à vouloir concrétiser ses idées, absurdes aux yeux des nombreux ennemis qu’il se forge sur son chemin, notamment parmi les actionnaires. Pour autant, le film démontre le battant qu’est Jobs, qui ne se laisse jamais marcher sur les pieds, malgré une irascibilité excessive.

Les personnages, notamment Ashton Kutcher, sont d’une ressemblance inouïe avec les personnages de la « vraie vie », et jouent parfaitement bien leurs rôles à mon goût.

Mais le gros point négatif de ce film, non négligeable et qui est une vraie déception pour moi est le suivant: le film ne raconte en fait que la moitié de la vie de Jobs. Et pas n’importe laquelle s’il vous plaît, puisqu’il s’agit de la moins intéressante: celle qui va de ses débuts à l’université avec Steve Wozniak jusqu’à sa réintégration à Apple en 2001. Puis… plus rien! Le film se termine ainsi, alors qu’on se croyait enfin au milieu de l’action.

N’espérez même pas entendre parler de l’iPhone dans le film, alors que c’est le premier mot qui vient à l’esprit de l’humanité lorsqu’on évoque Steve Jobs. Dégoûtant!

Bref, un film qui se focalise beaucoup plus sur les déboires entre Jobs et ses actionnaires que sur la façon dont il a amené Apple du garage au trône boursier avec ses produits et ses keynotes.

J’ordonne quand même aux fans de Steve d’aller le voir, ne serait-ce qu’en hommage à Jobs, et je le conseille tout de même à ceux qui ont envie d’en savoir plus sur l’emblématique ex-patron d’Apple.