Avis sur les enceintes Ultimate Ears Wonderboom

L’Ultimate Ears Wonderboom est une enceinte Bluetooth d’une marque qui a su creuser sa réputation sur le marché déjà bien concurrentiel des enceintes Bluetooth.

Les enceintes UE étant réputées pour leurs basses profondes et leur puissance, je confirme que sur ces points-là, l’enceinte tient bien ses promesses.

Fan de Power Metal et de Rock, et bien que je ne sois pas mélomane, comme je le laisse souvent entendre sur ce blog, je peux en tout cas percevoir certaines notes que je ne perçois habituellement pas avec d’autres équipements, y compris mon excellent casque Bose QC35.

J’utilise surtout cette enceinte pour écouter de la musique ou la radio sous la douche.

L’étanchéité fait ses preuves, dans le sens où même éclaboussée au savon, cette enceinte résiste bien.

Côté autonomie, rien à signaler, avec une utilisation occasionnelle, l’enceinte tient pas moins d’un mois ! Elle met cependant pas mal de temps à se recharger, au moins une demie-journée, même si je n’ai pas forcément de mesure précise.

Côté regrets, on trouve souvent sur Internet des photos de cette enceinte flottant sur une piscine, et des slogans la vantant comme l’enceinte des vacances (à la plage, je suppose).

Si je pense que cette enceinte n’aurait pas de mal à résister au sable, dans l’eau, c’est une autre histoire : une fois plongée, on n’entend plus le son, mais un bruit étouffé, ou, sur le long terme, des crachottements…

C’est en fait sous l’eau que l’enceinte demeure alors audible, à condition de bien s’en rapprocher. Pas très utile, pour le coup…

De plus, à noter que la notice déconseille son utilisation plongée dans de l’eau salée. On comprend pourquoi, le sel étant agressif pour les circuits, même si je pense qu’il faudrait en faire un usage prolongé pour qu’il y ait un vrai risque (pas testé). Edit: j’ai confondu avec la notice de mon baladeur MP3 étanche Sony. 🙂 

Point noir de cette enceinte ? L’appairage Bluetooth très capricieux ; normalement, l’appareil « se souvient » des appareils auxquels il est appairé et s’y reconnecte à l’allumage.

En pratique, à moins que je ne possède un échantillon défectueux, cela ne se déroule pas toujours pour le meilleur ; avec la mienne, il faut que je colle le téléphone à l’enceinte pour qu’elle se connecte (ou qu’elle le détecte si je recommence l’appairage de zéro), et souvent, dès que je les éloigne, la connexion flanche.

A noter que j’ai moins rencontré ce problème en extérieur, ce qui semble indiquer que le capteur de cette enceinte est trop sensible aux interférences qui peuvent exister au sein d’un immeuble…

En effet, je possède une autre enceinte, la JBL Go, qui, elle, pourtant meilleur marché, est beaucoup plus costaud à ce niveau.

Au final, cette enceinte UE Wonderboom est un gadget appréciable, mais qui ne semble pas tenir toutes ses promesses commerciales, et qui jouit d’un défaut rébarbatif au niveau de son capteur Bluetooth, ce qui fait grincer les dents au vu du prix…

Avantages
Inconvénients
+ La qualité du son (au moins pour un non mélomane)
+ Les basses puissantes
+ La puissance sonore
+ L’étanchéité
+ L’autonomie
– Le fonctionnement en piscine à l’intérêt discutable…
– L’appairage Bluetooth catastrophique !
– Le poids élevé (430g)

Sosh, RED, Bouygues, Free Mobile : le comparatif des 4 opérateurs low-cost

Ayant été client d’Orange via un forfait Open Play Fibre depuis des années, j’ai pu jouir d’une qualité de ligne mobile absolument irréprochable.

Couverture impeccable, service client téléphonique compétent (ce qui est rare !), et catalogue hors forfait raisonnable, j’ai toujours plaidé qu’Orange était le meilleur opérateur mobile français. Seul reproche : le prix.

Voulant réduire ma facture, et devant la multiplication des offres des opérateurs « low cost », j’ai décidé de franchir le pas et de voir si je pouvais jouir de la même qualité de prestation chez un concurrent moins cher.

Voici donc le verdict, avec le comparatif de tous les opérateurs « low-cost », chez lesquels j’ai donc récemment fait un tour.

4e – RED (SFR)

Une couverture réseau médiocre, des débits à la traine et des saccades en communication, RED cumule les désagréments et couronne le tout avec une expérience de facturation désastreuse : habitué au confort de ma ligne d’Orange, qui permet en général d’appeler l’Europe sans trop de mauvaises surprises, j’ai eu le malheur de passer un appel d’un quart d’heure au Luxembourg (non seulement un pays d’Europe, mais en plus un pays pratiquement considéré comme faisant partie de la France !), ce qui m’a valu un hors forfait de… 20 €.

Le service client téléphonique est inexistant, renvoyant vers le site de RED, tellement difficile à surfer pour trouver le forum adéquat, qui en plus s’est avéré désert.

Quant au service client sur Twitter, il m’a tout simplement envoyé balader. Même pour 9,90 € / mois, c’est trop !

Note: 1/5

Avantages
Inconvénients
+ L’offre à vie – La couverture
– Les débits
– Les saccades en communication
– Le hors forfait abusif
– Le service client aux abonnés absents

3e – Bouygues Telecom

J’ai portabilisé ma ligne chez Bouygues en septembre / octobre 2018, pour bénéficier d’une promo à 9,90 €.

Malgré une couverture tout à fait acceptable, Bouygues jouit surtout de problèmes techniques rédhibitoires, avec une des fonctions les plus basiques : les appels.

En effet, pendant des semaines, la moitié de mes correspondants ne réussissaient pas à me joindre car « mon numéro n’était pas attribué ».

J’ai donc contacté le service client à deux reprises : la première fois, on m’a raccroché au nez en pleine conversation, au bout d’une demie-heure d’attente pour avoir un conseiller.

La seconde, on m’a certifié « qu’il n’y avait plus aucun problème », mais le problème persistait.

Après de longues recherches et interrogations de forumeurs sur Internet, il s’avère que ce problème est fréquent chez Bouygues, et dû à une mauvaise portabilité, mais, selon ces forumeurs, « il finit par se résoudre tout seul au bout d’un mois. ».

J’ai envie de dire « encore heureux », mais ayant besoin d’être joignable à cette époque, je n’ai pas pu patienter davantage ; en effet, ce qui m’a surtout découragé, c’est l’incompétence et les manières du service client.

Note: 2/5

Avantages
Inconvénients
+ Les débits et la couverture corrects
+ L’offre à vie
+ La présence d’un service client téléphonique
– Les problèmes de portabilité
– Le service client incompétent

2nd – Free Mobile

Dernier arrivé et trublion du marché de la téléphonie mobile française, l’opérateur de Xavier Niel frôle le sans faute ; avec un package data généreux (100 Go), des réductions aux abonnées Freebox, et surtout des destinations et tarifs de roaming imbattables, surtout hors zone Europe, Free Mobile a vraiment tout pour être en tête de ce classement.

Ou presque… il pêche hélas par une couverture data très capricieuse, y compris dans des grandes villes comme Paris, et surtout une couverture 4G+, selon mes itinéraires et tests, pratiquement inexistante.

Et bien que, selon mes tests, il semble être le seul opérateur que je connaisse à couvrir convenablement les terminaux de l’aéroport Charles De Gaulle, ce n’est clairement pas suffisant.

Dernier problème : au bout d’un certain temps en communication, la qualité de la voix se dégrade d’un seul coup (friture importante sur la ligne).

On est alors obligé de raccrocher et rappeler le correspondant pour résoudre le problème. Pas très grave, mais pour le moins frustrant.

Note: 4/5

Avantages
Inconvénients
+ La présence d’un service client téléphonique
+ Le catalogue attrayant
+ Les nombreuses destinations hors Europe couvertes par le roaming et le fait que cette liste s’allonge fréquemment
– La couverture data très capricieuse
– La voix qui se dégrade d’un seul coup lorsque la communication est longue

1er – Sosh

Sosh a toujours eu mes faveurs en termes d’opérateur mobile. Et pour cause : un package Data plus confortable que la concurrence (50 Go contre en général 20 ou 30), une brochure tarifaire qui a le mérite d’être plus claire, et des tarifs hors forfait un peu plus raisonnables quand il s’agit de l’Europe.

Par dessus ces avantages, c’est le seul opérateur à offrir une couverture réseau irréprochable présente même dans les transports en commun comme le RER A, mais souffrant d’une absence à l’aéroport Charles De Gaulle.

Seul regret : en tant que client Sosh, il est impossible de jouir des services de l’excellente hotline téléphonique d’Orange, ce qui n’est pas forcément justifié au vu du tarif supérieur à la concurrence.

Malgré cela, je concède que les 25 € / mois demandés sont amplement mérités.

Note: 5/5

Avantages
Inconvénients
+ La couverture et les débits intalonnables
+ Le catalogue de hors forfait raisonnable en zone UE
– L’absence de service client téléphonique au vu du prix supérieur à la concurrence

Hors Classement – Prixtel

J’ai également profité de mon itinérance inter-opérateurs pour essayer Prixtel, qui proposait une offre à 9,90 € / mois pendant 6 mois.

L’avantage, c’est qu’on est libre de choisir entre le réseau SFR ou Orange pour sa ligne, ce qui avantage chacun en fonction de son lieu de résidence et les lieux qu’il visite habituellement. Excellente initiative.

Dans la pratique, si Prixtel offre exactement la même qualité de service niveau couverture que Sosh, puisqu’il s’agit du même réseau, ainsi qu’une interface web sobre et claire, il pêche surtout par un catalogue hors forfait absolument épouvantable ; ici, les prestations hors territoire français se comptent souvent en Euros, et non en centimes.

Il n’en a pas fallu plus pour m’effrayer et me faire partir…

Avantages
Inconvénients
+ Le choix du réseau
+ La qualité de service équivalent à celle de Sosh avec un réseau Orange
+ La sobriété de l’espace client
– Le catalogue hors forfait rédhibitoire
– La limite de 6 mois à l’offre à 9,90 € / mois

Ryze Tello : le petit drone prometteur, plombé par un essaim de bugs

 



 

 

Mise à jour du 11 septembre 2018

Il s’avère finalement, conformément à ce que m’ont informé de nombreux internautes, que ces bugs sont relatifs à l’utilisation du drone avec un smartphone Android. 

Par la suite, j’ai essayé le smartphone avec un iPhone SE, et il fonctionne effectivement mieux. Cependant, vu la gravité de ce manque (la plupart des acheteurs de smartphone étant des utilisateurs d’Android), cela ne gonfle pas la note de ce drone.

D’ailleurs, tous les drones de DJI sont victimes du même blâme, ce qui est tout bonnement irrecevable pour des drones valant parfois plus de 1000 €. Fichtre !

On connaît tous les drones DJI, ces usines à gaz volantes drones ultra-sophistiqués à caméra embarquée, pilotables par smartphone ou tablette, et qui coûtent les yeux de la tête.

Ils ont désormais un petit cousin abordable : le Ryze Tello, qui coûte à peu près 100€.

Avec les législations mondiales qui s’endurcissent à n’en plus finir, les autorités infoutues de foutre la paix aux possesseurs de drones, et les gens qui sont partout, ce drone répond à un besoin évident de miniaturisation et de discrétion.

En ce qui me concerne, un drone très léger (80 grammes), à peine plus gros que la main, inoffensif, facile à piloter et bon marché est tout ce dont j’ai pu rêver pour des selfies dynamiques, dans lesquels je peux exposer mon environnement. Et ce Tello semble, sur papier, répondre au cahier des charges.

Son autonomie fait à peu près 10 minutes à un quart d’heure.

Dans la pratique, il s’avère malheureusement pratiquement inutilisable ; la faute à de très nombreux bugs logiciels, rendant son utilisation un véritable calvaire (testé avec un Galaxy S9) : 9 fois sur 10, l’application ne reconnaît pas le drone, même lorsque celui-ci est connecté. Le paliatif actuel est d’activer le mode avion, puis de réactiver le Wifi. Pas pratique !

En théorie, la manette bluetooth officielle pour ce drone est la GameSir T1S. En pratique, inutile d’espérer la faire marcher, même avec les derniers firmwares ; les rares fois où l’application du Tello la reconnaît, elle se déconnecte au bout de quelques secondes, et le drone ne répond plus aux commandes de celle-ci. Et piloter le drone à l’écran tactile est un véritable cauchemar.

Pire encore : bien que n’ayant pas eu ces problèmes en intérieur, en extérieur, le drone a tendance à devenir fou ; la faute à un système d’orientation dépourvu de GPS, troqué avec un repérage audio et vidéo, sensible aux environnements à forte lumière ou aux surfaces mouvantes comme l’eau, par exemple.

De plus, sa portée théorique est limitée… à 100 mètres.

Bref, tout un tas de handicaps le destinant à un usage de proximité ou intérieur très limité…

Au final, un drone avec beaucoup de promesses, mais peu de concret. Dommage…

Note: 1/5

Avantages
Inconvénients
+ Le concept très prometteur au vu des limitations imposées par les lois de plus en plus restrictives – Les nombreux bugs logiciels rendant le produit inutilisable
– L’absence de repérage GPS