Ryze Tello : le petit drone prometteur, plombé par un essaim de bugs

 



 

 

Mise à jour du 11 septembre 2018

Il s’avère finalement, conformément à ce que m’ont informé de nombreux internautes, que ces bugs sont relatifs à l’utilisation du drone avec un smartphone Android. 

Par la suite, j’ai essayé le smartphone avec un iPhone SE, et il fonctionne effectivement mieux. Cependant, vu la gravité de ce manque (la plupart des acheteurs de smartphone étant des utilisateurs d’Android), cela ne gonfle pas la note de ce drone.

D’ailleurs, tous les drones de DJI sont victimes du même blâme, ce qui est tout bonnement irrecevable pour des drones valant parfois plus de 1000 €. Fichtre !

On connaît tous les drones DJI, ces usines à gaz volantes drones ultra-sophistiqués à caméra embarquée, pilotables par smartphone ou tablette, et qui coûtent les yeux de la tête.

Ils ont désormais un petit cousin abordable : le Ryze Tello, qui coûte à peu près 100€.

Avec les législations mondiales qui s’endurcissent à n’en plus finir, les autorités infoutues de foutre la paix aux possesseurs de drones, et les gens qui sont partout, ce drone répond à un besoin évident de miniaturisation et de discrétion.

En ce qui me concerne, un drone très léger (80 grammes), à peine plus gros que la main, inoffensif, facile à piloter et bon marché est tout ce dont j’ai pu rêver pour des selfies dynamiques, dans lesquels je peux exposer mon environnement. Et ce Tello semble, sur papier, répondre au cahier des charges.

Son autonomie fait à peu près 10 minutes à un quart d’heure.

Dans la pratique, il s’avère malheureusement pratiquement inutilisable ; la faute à de très nombreux bugs logiciels, rendant son utilisation un véritable calvaire (testé avec un Galaxy S9) : 9 fois sur 10, l’application ne reconnaît pas le drone, même lorsque celui-ci est connecté. Le paliatif actuel est d’activer le mode avion, puis de réactiver le Wifi. Pas pratique !

En théorie, la manette bluetooth officielle pour ce drone est la GameSir T1S. En pratique, inutile d’espérer la faire marcher, même avec les derniers firmwares ; les rares fois où l’application du Tello la reconnaît, elle se déconnecte au bout de quelques secondes, et le drone ne répond plus aux commandes de celle-ci. Et piloter le drone à l’écran tactile est un véritable cauchemar.

Pire encore : bien que n’ayant pas eu ces problèmes en intérieur, en extérieur, le drone a tendance à devenir fou ; la faute à un système d’orientation dépourvu de GPS, troqué avec un repérage audio et vidéo, sensible aux environnements à forte lumière ou aux surfaces mouvantes comme l’eau, par exemple.

De plus, sa portée théorique est limitée… à 100 mètres.

Bref, tout un tas de handicaps le destinant à un usage de proximité ou intérieur très limité…

Au final, un drone avec beaucoup de promesses, mais peu de concret. Dommage…

Note: 1/5

Avantages
Inconvénients
+ Le concept très prometteur au vu des limitations imposées par les lois de plus en plus restrictives – Les nombreux bugs logiciels rendant le produit inutilisable
– L’absence de repérage GPS

 

Google Home: un assistant aux capacités limitées…

 

 


 

 

Google Home est une espèce de petite enceinte équipée d’un micro, qui se veut être la promesse d’être un majordome vocal pour piloter les équipements « high tech » de votre appartement. Il est également censé pouvoir vous servir d’assistant d’organisation, avec les services Google (agenda, météo…etc.).

Pour ne pas tourner autour du pot, si jusque-là vous étiez sceptique vis-à-vis des assistants vocaux de votre téléphone (Google Now, Siri, Bixby, Cortana…etc.), à priori ce Google Home, qui se veut un assistant similaire, ne devrait pas trop vous faire changer d’avis.

A savoir déjà que l’outil est plus efficace dans la reconnaissance de commandes en anglais qu’en français. Si vous êtes allergique à la langue de Shakespeare, l’intérêt de ce type d’appareil risque d’être encore plus limité pour vous.

En ce qui me concerne, je l’ai surtout testé en anglais. Voici ce que j’avais prévu de faire avec, et le résultat:

 

Test
Résultat
Note
Allumer la TV Avec la commande, « Ok Google, turn on/off TV », cela est efficace, pour peu que vous ayez un Chromecast (à 40€ sur Cdiscount), connecté à la TV. Test réussi !

10/10

 

 

Piloter les lampes de la maison Pour ce faire, j’avais pour projet de faire interagir le Google Home avec ma centrale Philips Hue. Les ampoules Philips Hue sont des ampoules high tech connectées à une centrale, elle-même connectée au réseau local de l’appartement, et peut être accessible depuis Internet. Elle permet, via une appli mobile, d’allumer, éteindre ou changer la couleur des ampoules de l’appartement.  

En pratique, cela fonctionne bien avec des commandes du type « Ok Google, entrance/lounge/bathroom on/off » et « Ok Google, turn all lights on/to blue…etc. ». Les lampes prennent la couleur demandée… sauf quand il s’agit de les ramener au blanc par défaut ; la commande « Ok Google, turn entrance/lounge/bathroom to white » est bien acceptée par l’appareil, mais le changement de couleur ne se fait pas !?

Aussi, ce test a également « mis en lumière », si je puis jouer sur les mots, une des faiblesses principales de cet appareil : sa surdité ! En effet, il suffit d’être à un mètre de l’appareil dans une pièce voisine, même avec la porte grande ouverte, pour que l’appareil ne tienne pas compte de votre commande, même en hurlant !

Paradoxalement, à 3 mètres dans une même pièce, l’appareil entend très bien… c’est d’autant plus étrange que mon apparement étant peu meublé, la voix s’y propage de manière efficace. Un problème aussi aléatoire que frustrant, qui m’oblige à revenir au salon pour donner des commandes vocales.

6/10
Programmer un réveil/mon agenda, demander la météo…etc. Tous ces petits tests ont fonctionné sans accrocs, mais là j’ai envie de dire encore heureux, c’est le minimum syndical.
Il faut juste penser à paramétrer les métriques dans l’appli Google du téléphone à quelque chose de compréhensible (dégrés Celcius ou lieu des Fahrenheits, kilomètres au lieu des miles…) et s’accrocher pour comprendre la réponse sur la météo et l’horoscope (il parle vachement vite en anglais!).
9/10
Demander la diffusion de Chrome sur PC sur la TV Pas possible, ou alors, je n’ai pas trouvé le moyen de le faire.
Il n’est malheureusement pas possible de demander à Google Home de diffuser l’écran de votre PC sur la Chromecast automatiquement. Il faut faire cette manipulation manuellement depuis le PC. Dommage…

0/10

 

 

Changer de chaîne ou de source TV J’aurais voulu que mon Google Home soit capable, via la Chromecast de switcher l’entrée de la TV, pour passer à la Livebox, par exemple. Malheureusement, il s’avère que cela n’est pas possible… vraiment dommage !

0/10

 

 

Allumer et éteindre des équipements (PS4/Xbox, ventilateurs…etc.) Tout comme changer de canal/source TV, allumer sa PS4 branchée à la TV avec Google Home n’est pas possible. Tout du moins, pas sans une manipulation technique avancée, avec d’autres équipements en intermédiaire (Raspberry Pi, Harmony Hub…etc. – sujet auquel je ne me suis pas intéressé).  

Pour les appareils de l’appartement comme des ventilateurs, en théorie, il est possible de commander des prises électriques qui s’allument/s’éteignent avec Google Home, comme celui-ci pour moins de 20€ sur Amazon (non testé).

En pratique, cela ne m’intéresse pas : Je mets ma PS4 en mode veille. Et je ne suis pas sûr que l’alimenter suffise à l’allumer. De même pour mes modèles de ventilateurs. En gros, retenez que cette solution existe, mais n’est pas adaptée à mes exemples.

1/10
Diffuser de la musique avec Deezer Il est possible de lier un compte Deezer pour pouvoir diffuser sa musique sur Google Home. A noter que le haut parleur est puissant et de bonne facture, du moins pour un non mélomane comme moi. Pour en profiter pleinement, il faut évidemment avoir un abonnement Deezer Premium, ce qui est mon cas.  

Si je demande à Google Home de diffuser une de mes playlists, cela fonctionne, mais je n’ai pas trouvé le moyen de lui demander les morceaux en mode aléatoire.
Cependant, lorsque je demande un morceau en particulier, ça se gâte : ça ne fonctionne que dans 50% de mes essais (Message « nom_du_morceau is either unavailable or cannot be played »).

De plus, lorsqu’il prend une commande, il me demande « si je souhaite jouer le morceau sur Chromecast » (au lieu de l’appareil lui-même). Si je réponds non, la plupart du temps, l’appareil « ignore » la commande. Et il faut redemander son morceau !

Autre bug : je me suis aperçu qu’envoyer un message Whatsapp depuis mon téléphone, fait interrompre la lecture de musique sur le Google Home ! Aller savoir pourquoi…

3/10
Note finale
29/70

Au final, ce Google Home répond à peu près à la moitié de mes besoins. Mais pour être honnête, je ne m’attendais pas à une révolution, par rapport aux assistants vocaux des smartphones, eux-mêmes déjà très limités en termes d’intelligence et de possibilités.

Ce Google Home est donc une « matérialisation » de l’assistant vocal Google Now sur Android, qui peut avoir un quelque intérêt si vous possédez une Chromecast et une centrale Philips Hue. Et si vous acceptez d’investir dans plusieurs appareils si vous possédez plusieurs pièces, pour pallier au problème de surdité de l’appareil ; il existe en effet une petite version du Google Home, le Google Home Mini à environ 60€ sur Cdiscount contre 150 pour le « grand »), ce qui revient quand même cher, par rapport aux capacités limitées de l’appareil aujourd’hui.

S’agissant de Google, il reste à espérer que des mises à jour viennent améliorer les fonctionnalités au fil du temps…

Pour finir, voici une petite vidéo de démonstration:

Note: 2/5

Avantages
Inconvénients
+ La possibilité de piloter les ampoules Philips Hue et la TV (grâce à la Chromecast), si on ferme les yeux sur quelques bugs – Le microphone peu efficace de pièce à pièce
– Le « bug » de remise à blanc des Philips Hue
– Les nombreux bugs de lecture de musique avec Deezer
– L’impossibilité de demander des diffusions depuis son PC fixe
– Le rapport qualité/prix assez mauvais, au regard des fonctionnalités limitées de l’appareil

 

Test du casque Bluetooth JBL Everest 300

Mise à jour du 11 octobre 2017

Il m’a paru utile de signaler que les problèmes de commandes Back/Forward semblent fonctionner beaucoup mieux avec un iPhone SE que sur le Samsung Galaxy S7.

Par ailleurs, la portée est un tout petit peu meilleure avec l’iPhone.

Malgré ces nouveaux éléments, la note finale du casque reste inchangée.




J’ai acheté ce casque en remplacement de mon Plantronics BackBeat, tombé en rade au bout de 2 ans de bons et loyaux services.

Ce JBL Everest 300 a un design magnifique, et est confortable sur les oreilles.

La qualité de son pour un non-mélomane comme moi est très bonne avec Deezer et pour les podcasts radio. Le son est bien équilibré.

Cependant, pour ceux comme moi qui ont eu une tonne de casques bluetooth différents entre les griffes, les boutons de celui-ci sont un peu déroutants.

A commencer par le bouton en bas à droite à l’arrière de l’oreille droite ; sur de nombreux modèles concurrents, ce bouton correspond au Volume Down.

Sur ce casque, il s’agit d’une fonctionnalité pour l’appairer à un autre casque bluetooth pour partager l’audio.

Une fonctionnalité toute aussi déroutante qu’inutile, de mon point de vue. En effet, à chaque fois que je veux baisser le volume, j’ai tendance à appuyer dessus et à la déclencher.

En résultat, un message vocal avertit que la fonctionnalité a été déclenchée et que la recherche de casque est lancée. Il est impossible de l’interrompre sans éteindre et rallumer le casque, si on veut continuer à écouter de la musique. Très agaçant, et il n’est pas possible de désactiver le bouton.

Les contrôles de volume, eux sont placés sur l’oreille de gauche.

Ce qui aurait été pratique, c’est que les boutons de droite soient consacrés à la navigation des morceaux (Forward/Back) dans les playlists.

Mais celui du haut correspond à l’allumage du casque et celui du bas à la fonction inutile sus-citée.

La navigation de playlist, elle, se fait par le bouton central de l’oreille gauche : 2 tapes pour du Back et 3 tapes pour du Forward.

En pratique, cela ne fonctionne pratiquement jamais : les commandes sont la moitié du temps ignorées, et quand ça fonctionne, les deux sont pris en compte comme du Forward…

L’autonomie est correcte : une douzaine d’heures selon mes mesures (souvent peu précises, pour être honnête).

L’appairage est aisé et a peu de couacs : la reconnexion à deux appareils est automatique lorsqu’on rallume le casque, et il est rare que ça bogue. Un bon point !

Quant à la portée, elle est aussi mauvaise que celle de tous ses concurrents que j’ai eus entre les mains : à 5 mètres sans murs, ça crachotte. A 7 mètres, on n’entend plus rien !

Dernier désagrément : l’extinction automatique du casque au bout de quelques minutes de pause. Les autres apprécieront, moi je n’aime pas.

Bref, au final un casque confortable, assez autonome, et à la bonne écoute, mais qui pêche par une portée merdique, et surtout une disposition de commandes sur le casque absolument exécrables !

Note: Il est recommandé par certains forumeurs de mettre à jour le firmware de ce casque en cas de problèmes d’appairage. Un logiciel Windows est fourni pour ce faire et mettre à jour le casque en USB (mais à l’heure où j’écris ces lignes, je n’ai pas réussi à retrouver cet outil…).

Testé avec un Samsung Galaxy S7 et un iPad Air 2.

 
Note: 4/5

Avantages
Inconvénients
+ La bonne qualité sonore
+ Le design
+ Le confort
+ L’autonomie supérieure aux concurrents
– L’exécrabilité des commandes sur le casque
– La portée merdique
– L’extinction automatique du casque un moment en pause
– L’entrée jack qui est en fait au format mini-jack